vendredi 28 mars 2008

sommes nous des damnés?

De Taya et sa bande on avait cru en être débarrassé avec l'élection de SIDIOCA. Pour ceux qui y crurent dur fut la chute, car il ne fallait pas être devin pour comprendre que la marge du président élu était étroite. Pris en sandwich entre les militaires qui dans l'ombre tirent les ficelles et la meute des déprédateurs que constitue sa majorité, le président n’avait d’autres choix que de se plier aux exigences de sa majorité : la ressuscitation du défunt parti/état sous une forme nouvelle. Ainsi ces hommes qui ont mis ce pays à sac ont le culot de donner des leçons de morale.

Ils montent aujourd’hui au créneau pour critiquer le gouvernement et demander la démission du PM. En spectateurs du destin de notre pays que nous avons toujours été et parfois même complice de cette descente aux enfer, nous assistons une fois encore sans réagir a la phagocytose de l’état.

Avons-nous la mémoire si courte? Allons nous accepter, une fois de plus d’avaler des couleuvres alors qu’on en a tant avalé à en être constipé. Aujourd’hui plus que jamais la menace est là et bien là, vicieuse et subtile mais quand même là.

Les signes avant coureur de la détermination des rapetou à revenir de revenir aux affaires se multiplient. Tous ensemble faisons un bloc et disons :

NON AUX RETOURS DEPRADATEURS

Notre cher pays revient de loin, les acquis démocratiques doivent être sauvegardés à tout prix, même si tout n’est pas rose il y’a une nette amélioration des choses, nous devons tout faire pour barrer la route aux Rapetous car tout le remue ménage sur la scène politique est qu’ils sont loin des affaires depuis un an et tiennent à y revenir par tous les moyens. L’attente commence à être longue pour eux, si ce n’est pour leurs poches qui commencent à se dégonfler.



NDIAYE

Cas d’esclavage au Trarza : La victime veut rejoindre ses «maîtres»

Une mission mandatée par le conseil national des droits de l’homme comprenant des membres de l’AFCF(Association des Femmes Chefs de Familles) et de SOS Esclaves a découvert un cas d’esclavage aux environs de Mederdra(Trarza), dans la localité de Eychaya.La victime, Habi Mint Rabah, a été libérée grâce à l’intervention des deux organisations.
Pour Aminettou mint Elmoctar, présidente de AFCF, «l’affaire de Habi est un cas d’esclavage assez particulier, car les autorités administratives, notamment le wali du Trarza et le commandant de la brigade de gendarmerie de Mederdra, sont intervenues, de façon flagrante pour tout cacher. La victime a été soumise à toutes sortes de pressions, de menaces et d’intimidation, allant jusqu’à lui inculquer un faux discours qu’elle devrait reproduire à la présence des organisations de droits de l’homme».Le propos tenu par la victime a occulté des aspects importants de l’affaire, car les organisation accuse le maître d’avoir soumis Habi à l’esclavage sexuel, tout en niant être le père des deux enfants de son esclave.Le reporter de l’Ani a rencontré Habi Mint Rabah(notre photo) qui a fait la déclaration suivante : « J’habite avec la familles de Ehel Elmoctar depuis très longtemps et je ne suis pas une esclave, car mes maîtres m’ont octroyé ma liberté depuis des années ».Habi a declaré : « Je suis très attachée à une femme restée à Eychaya, vivant toute seule et qui n’a personne d’autre que moi pour s’occuper d’elle » ,avant d’ajouter qu’elle «désire revenir chez ses maîtres»,.A propos de la nature des liens existants entre elle et la famille Ehel Moctar, elle a souligné qu’elle habite avec Ehel Moctar, dans le cadre de ce qu’elle a appelé « la relation entre les maures blancs(bidhan) et les maures noirs(soudane), elle ajoutera :
Source ANI


Construction de la route Rosso-Boghé: Le député Ould Moine interpelle le Premier Ministre sur des marchés douteux

Le président de l’assemblée nationale, M. Messaoud Ould Boulkheir aurait transmis, hier mercredi, au Premier Ministre, M. Zein Ould Zeidane, une question écrite du député du RFD (opposition), Yacoub Ould Moine relative «aux graves dépassements constatés dans le marché de construction de la route Rosso-Boghé» où des sommes faramineuses auraient été relevées pour les tronçons Rosso-Nbeika et Rosso-Lexeiba».
Voici en substance la traduction de cette question du député Yacoub Ould Moine:
«Une lecture attentive du budget d’investissement consolidé pour l’année 2008 permet de constater que la route Rosso-Boghé dans son tronçon Rosso-NBeika dont les travaux se poursuivront de 2003 à 2008 coûte 8.879.730.000UM alors que celui de Rosso-Lexeiba dont les travaux sont prévus de 2007 à 2010 coûte 33.795.000.000UM. Soit un total de 42.674.630.000UM pour la construction d’une route de 200Km. Autrement dit le kilomètre coûte 214.000.000UM. Et comme un kilomètre de route bitumée coûte 40.000.000UM à Nouakchott et 60.000.000UM à l’intérieur du pays, la question se pose d’elle-même de savoir les raisons justifiant ce grand écart et les dessous de cette affaire, surtout que les sources de ce financement sont précisées à la page 28 de ce budget d’investissement consolidé comme suit:
- Budget de l’Etat : 20,2 milliards UM
- Dettes : 5,6 milliards UM
- Don de l’Union Européenne au peuple mauritanien: 15,795 milliards UM.br>Ce qui est surprenant, c’est que l’appel d’offre lancé depuis avril 2007 pour la construction du tronçon Rosso-Lexeiba d’une longueur de 32Km et 12Km à l’intérieur de la ville de Rosso n’a pas encore eu de résultats alors qu’il devait être conclu depuis le 15 avril 2007. A ma connaissance, l’Inspecteur général d’Etat est en passe d’enquêter sur ce sujet et donc nous demandons à ce que soient divulgués publiquement les résultats de l’enquête de l’IGE pour éclairer l’opinion nationale qui a hâte de savoir la vérité.»
Selon des observateurs, les écarts constatés dans ces financements sont dus aux avenants de 2006, sachant que la commission des marchés avait à l’époque à l’Union Européenne de financer les coûts figurant dans les avenants et dont les montants s’éleveraient à 2.160.000.000UM. Mais l’Union Européenne avait dépêché un expert pour voir ce qu’il en est et ce dernier avait estimé que les avenants n’étaient pas nécessaires. C’est alors que ces financements ont été reportés sur le budget d’investissement de l’Etat. Une partie de ce financement a déjà été octroyée alors que l’autre a été bloquée par l’Insepction Générale d’Etat. De même les travaux avaient été d’abord confiés à la société brésilienne ZAGOP avant que ne vienne se greffer à elle la TRM, une société privée mauritanienne appartenant à l’homme d’affaires Isselmou Ould Tajedine.

Rapatriés: la machine se serait elle grippée

Les rapatriés des deuxième et troisième contingents arrivés les 13 et 18 mars 2008 n’auront pas eu autant de chance que ceux de la première vague arrivés le 29 janvier. Pourtant on pensait qu’avec l’expérience du premier contingent test, nos experts du HCR, de l’ALPD, de l’ANAIR avaient rodé la machine et que la suite se passerait comme sur des roulettes.Il n’en est rien. Seul l’aspect administratif s’est bien déroulé pour les deux derniers contingents. Dès l’arrivée au débarcadère, les rapatriés accuillis par les autorités civiles et militaires, les élus locaux et des représentants de partis politiques sont conduits au site de transit où une quarantaine de tentes avaient été placées. C’est là que les formalités d’enregistrement ont eu lieu avec les services de l’état-civil et de la carte d’identité nationale.C’est là que les délégations envoyées par des partis politiques sont venus leur souhaiter la bienvenue. L’APP par exemple a envoyé une forte délégation avec notamment le député de Nouadhibou et le maire de Zouérate.Par la suite les rapatriés ont été acheminés dans leurs sites d’accueil. C’est là que la confusion a commencé. Des rapatriés placés à Rosso entre Ndiourbel et l’ancien lycée ont vu leurs bagages envoyés à Madina Salam à 31 km vers l’est. Cette même famille ne recevra le paquet d’aide au retour que le surlendemain. Les habitants de ce même site ont passé la journée du 19 à attendre et ce n’est que vers 23 heures qu’on leur a apporté deux cabris et une brebis.Toute la journée les enfants l’ont passé à guetter les voitures qui approchaient. Notons que ces rapatriés contrairement aux autres sont dans une zone où il n’y a pas le moindre voisin chez qui on peut s’abriter entre 11 heures et 16 heures quand la chaleur est insupportable sous les bâches du HCR. Ces sept familles n’auront des latrines provisoires (1m2 ) que plus de 48 heures après leur arrivée et ce sur l’insistance du wali et du hakem.Contrairement aux rapatriés du premier contingent, ceux des deux autres qui ont suivi n’ont pas eu droit à une aide financière de 3500 UM par personne. En lieu et place ils ont eu droit à un réchaud à gaz par famille. La différence est énorme. Nos derniers rapatriés venus d’un pays où circule une autre monnaie se sont retrouvés seuls sans argent dans un pays qui pour être le leur était plutôt étranger après toutes ces années d’exil.
Au Pk 6, quand nous sommes arrivés le 20 mars vers 13 heures, il n’y avait pas âme qui vive. Ils étaient tous allés s’abriter dans les huttes de leurs voisins. Il était 13 heures. C’est en ce moment même que le HCR apportait l’eau dans ce site appelé pk6 2. Un peu plus loin au Pk 7 (juste derrière la centrale) les rapatriés se plaignaient de leurs conditions. ‘Ce n’est pas la famine qui nous a fait quitter le Sénégal. On s’y plaisait bien. Nous avons cependant préféré revenir chez nous, mais ce n’est pas encourageant ce que nous avons trouvé. Nous finirons par aller faire un sit in chez lez wali’ nous a confié un rapatrié.
Dans tous ces sites le problème de la scolarisation des enfants se pose. En pleine année scolaires des élèves venus d’un système éducatif différent, perdent des semaines précieuses ce qui risque de compromettre leurs études.
Il est urgent que les responsables prennent les choses en main.
Djigo Aboubakry

echos de Rosso

Rosso se dote d’une délégation de tourisme
Dans le cadre de la décentralisation, le Trarza vient de se doter d’une délégation du tourisme. Avec un potentiel touristique non négligeable (faune et flore riches et variés sites historiques et archéologiques) cette structure permettra l’émergence d’un tourisme contrôlé aux retombées bénéfiques pour toute la région
Le ministre de l’artisanat et du tourisme, Bâ Madine, a procédé à l’inauguration ce 21/03/08 , en présence du wali du Trarza , Abdallahi Ould Mohamed Mahmoud qui dira :« Cette structure vient a point nommé pour la wilaya et contribuera a son développement socio-économique et a son rayonnement culturel »
Quant a Abdallahi Ould Khatry, directeur de l’office national du tourisme, il mettra en exergue la position géostratégique qui fait de la wilaya un joyau touristique, en souhaitant que la délégation serve de tremplin pour découvrir le potentiel touristique que recèle la région ».

De l’éducation citoyenne et la bonne gouvernance
Les rideaux sont tombés sur la troisième session de formation sur l’éducation citoyenne et la bonne gouvernance ce mardi 25/03/2008 à Rosso.
Ces sessions de formation sont initiées par l’ONG NEDWA en partenariat avec l’ambassade des USA en Mauritanie et sous le haut patronage de l’I.G.E (inspection générale de l’état). Elles s’étendre a l’ensemble du territoire national.
Durant trois jours les séminaristes, sous l’égide de Brahim Ould Bakar et de Kane Amadou Lamine ont débattu des thèmes aussi variés que riches entre autre l’unité nationale, la citoyenneté, la corruption et l’abus du pouvoir (notre lot quotidien), les détournements des deniers publics (sport national favori), la justice sociale etc. Des thèmes qui ont suscités un débat sans tabou et qui ont permis un échange fructueux entre les participants sans détour ni parti pris. Le niveau des débats était plus que satisfaisant.
Les trois sessions ont permis à une soixantaine de personnes de se familiariser avec des concepts peu usuels dans notre environnement. Comme le dira un des séminaristes « nous ne devons pas nous contenter de dire que c’est beau tout ça mais devons être des soldats pour son application sur le terrain et être encore des ambassadeurs pour répercuter à la base ces enseignements qui relèvent plus d’un comportement civique que d’un enseignement studieux. »
Reste à appliquer cet enseignement sur le terrain car avec un environnement hostile et peu enclin aux changements il y a un fossé entre le discours et l’action.
Apres Rosso suivront les moughatas de Keur- Massène ; R’kiz, Ouad- Naga, Mederdra, et Boutilimit, où la même mission ira porter la bonne parole.

L’APT fête ses 25ans
Tounguène est un village excentré, situé à quelques kilomètres de Rosso que beaucoup de nos cadres qui sont passés par le lycée Coppolani connaissent bien à cause de sa proximité avec l’établissement. Par sa position géographique le village fait face a beaucoup de problèmes. C’est pourquoi très tôt les habitants se sont regroupés dans une association dénommée l’association pour la promotion de Tounguène (APT) pour prendre en charge leurs destins.
Et ce 21/03/2008 l’association a fêté ses 25 ans sous le signe de l’amélioration des conditions de vie pour tous.
Prenant la parole en premier le chef du village, Mar Fall Massamba Fall, a remercié l’association pour le souci constant qu’elle a pour le bien être des villageois et les actions de développement entreprises.
Dans sa suite le président de l’APT, Ahmed Tall Diagne, dans un discours bilan fera le tour des réalisations sur le plan socio-économique et culturel. Il rendra un vibrant hommage aux femmes qui selon lui par leurs dynamismes et leurs mobilisations sans faille, constituent la force motrice de l’association. Parmi les nombreuses réalisations à l’actif de l’association le président citera l’adduction d’eau potable, la case de santé , la mutuelle d’épargne et de crédits qui a permis aux femmes de profiter des prêts pour se lancer dans des AGR et par ce améliorer les conditions de vie de leurs familles.
Par ailleurs pour parer aux pénuries de céréales pendant la période de soudure l’APT a crée une banque de céréalière avec un fond de roulement d’un million d’ouguiya.
Sur le plan de la coopération l’association a tissé des relations de partenariat avec des ONG locales, nationales et internationales telles que l’association Humanitaire des étudiants en médecine de Limoges, AHDEMSIL, CARITAS, PASOC etc.
Invité de la cérémonie, le hakem de Rosso M .Sidi Sow a dans son allocution dira que l’association de Tounguène est un bel exemple de décentralisation. Et qu’aucune société au monde ne peut se développer sans associer les femmes au processus. Il enchaînera en disant que son soutien est acquis et a travers lui toute l’administration. Enfin il a invité la population du village a se préparer pour le passage de la route Rosso -Boghé, qui ne manquera de présenter des opportunités économiques qui, exploitées a bon escient contribueront largement au développement de la cité.

NDIAYE
























Rosso : Le calavaire des rapatriés

Pour la dernière vague des rapatriés (revenue les 13 et 18 mars) le retour au pays tourne au calvaire. En effet ce groupe fait face à d’énormes difficultés entre autres les plus élémentaires manger et boire.
On avait pensé qu’avec la première vague la machine du HCR serait rodée et ceux qui viendront après ne vont pas pâtir de la lourdeur du mécanisme.
Hélas ! C’est tout le contraire qui s’est passé. Passés les moments d’accueil, tout le reste fut un véritable parcours du combattant. Parmi ceux qui sont venus le 13 il a fallu attendre le 15 pour avoir droit à l’eau potable. Ceux revenus le 18 mars ont eu a attendre jusqu’au 19 vers 21 heures pour avoir de quoi manger.
Sur tous les sites visités la complainte est la même, les revenants se sentent abandonnés et livrés à eux-mêmes ce que résumera en ces mots Hamadi Bah : « pourquoi nous faire venir pour nous faire souffrir, nous ne sommes pas revenus pour recommencer encore le même cycle de souffrance, nous ne voulons pas être des éternels assistés mais demandons que le minimum vital nous soit fourni ; où alors laissez nous faire le chemin inverse » enchaînera t il furieux. Au site Rosso (sis entre la ville et le village de Tounguène) les conditions sont encore plus dramatiques. Installés sur un terrain dégagé il a fallu l’intervention des autorités pour que les latrines soient installées. Le package d’aide au retour offert par l’ALPD leur a été remis mais le kit hygiénique pour les femmes, elles n’en ont eu que cinq alors qu’elles sont neuf.
Par ailleurs cette zone étant un peu excentrée la sécurité, la scolarisation des enfants et la cuisine constituent le souci majeur des rapatriés.
En outre le package offert par le HCR à la place du fourneau, une bonbonne de gaz a été donnée ce qui n’est pas du goût des bénéficiaires qui se demandent à quoi leur servirait une bonbonne de gaz alors qu’ils n’ont pas de quoi acheter du poisson ou la viande pour préparer leurs repas.
En effet le montant dont a bénéficié le premier groupe n’a pas été donné aux derniers venus.
Quelque part le mécanisme s’est grippé ; ou les choses ont été faites avec improvisation, car on ne peut justifier ces disfonctionnements autant chez le HCR que le PAM. Quant à l’ANAIR elle brille par son absence, si pour la première vague elle pouvait justifier son absence quelle n’existait que sur papier aujourd’hui tel n’est pas le cas et elle se devait d’être à la pointe du combat. Seules les autorités administratives ont réussi a tirer leur épingle du jeu ; les revenants dans leur écrasante majorité saluent le dynamisme du wali Abdallahi Ould Mohamed Mahmoud et du hakem, Sidi Sow.
Par ailleurs ce qui est frappant ce qu’aucun élan de solidarité ne s’est manifesté ni au niveau local ou national, or on a vu des mobilisations monstres pour des causes mêmes si elles sont nobles nous interpellent moins directement que nos compatriotes revenus et qui sont dans un dénuement total ; alors que faisons-nous de notre hospitalité légendaire, avons-nous relégué aux oubliettes le devoir de partager et d’aider notre prochain que nous dicte notre religion .La réconciliation nationale se construit sur ses gestes si minimes soient ils mais qui vont droit au cœur. Lors de notre visite sur l’un des sites une femme nous a interpellé en ces termes : « vous auriez pu nous apporter quelque chose et quant nous lui répondons nous sommes journalistes elles nous demande si nous sommes mauritaniens et lorsque nous avons répondu par l’affirmative ; elle dit vous devriez le faire car nous sommes tous frères et sœurs ».

NDIAYE

dimanche 16 mars 2008

manque d'eau à Rosso

« De l’eau de l’eau encore de l’eau »
L’image qu’offrait Rosso cemercredi12 et jeudi 13 mars était celle des quartiers populaires de NKtt pendant la période de pénurie d’eau. En effet Rosso a manqué d’eau pendant deux jours . Tout est parti des travaux en cours pour la réhabilitation des caniveaux. La société chargée de l’exécution des travaux (un groupement d’entreprise dénommée SEBATCO/GEA-BTP) a creusé une tranchée qui longe l’école 2 de Rosso et qui va jusqu’au marché Médine ; or c’est sur cet axe que se trouve les tuyaux du réseau d’alimentation de la ville.
Interrogé à ce sujet le chef d’agence de la SNDE M. Slama a affirmé qu’avant le démarrage des travaux l’un de ses agents, en l’occurrence Mbodj Hamedine Youssouf, avait signalé à l’entreprise l’emplacement des tuyaux et avait demandé la modification du tracé pour éviter d’endommager les tuyaux. Mais le chef des travaux n’entendait pas modifier d’un iota son tracé. Ainsi une fois encore c’est la population qui en pâtit ; pendant deux jours trouver de l’eau était devenue une corvée. En voiture, à charrettes ou a pied tous convergeait vers les points où le précieux liquide était encore trouvable. Des interminables files se sont formés devant la SNDE (photos).
Cet accident, si on peut l’appeler ainsi risque de ne pas être le dernier car l’avancement des travaux met de plus en plus les tuyaux a découvert et les expose aux dangers.
Mais à quelque chose malheur est bon car ces tuyaux en ciment contiennent de l’amiante et devaient être changés depuis belle lurette, le tronçon endommagé a été remplacé par des tuyaux en caoutchouc ( venant de NKTT, bonjour la décentralisation).
Espérons que l’on n’attendra pas à chaque fois un accident pour effectuer un changement.

Rosso : Fête des femmes new look

A l’instar des autres régions du pays le Trarza a célébré le 08 mars en pompe.
Région a vocation essentiellement agricole les femmes ont voulu mettre en exergue les potentialités agricoles. La nouvelle coordinatrice régionale, Khady Gaye a innové en organisant une foire de trois jours. Ainsi à la maison de la femme de Rosso les stands de différentes coopératives ont présenté une gamme variée de légumes et fruits et des produits artisanaux.
Durant ces journées qu’a duré la foire les femmes ont eu à débattre des difficultés rencontrées par leurs coopératives respectives, échanger des expériences, et suivre des exposés sur la santé reproductives, l’insertion des enfants en situation difficile etc. des thèmes qui les interpelle de prime abord.
Dans son allocution la coordinatrice régionale dira que par cette exposition, les femmes veulent montrer leur implication et renforcer la dynamique associative et par ce amener les partenaires a adhérer à la politique du ministère de tutelle. Elle a aussi annoncé que désormais un prix sera décerné chaque année a la coopérative la plus méritante ; ce prix est constitué par un lot de matériel d’appui horticole. Les récipiendaires cette année sont les coopératives de Chegara Salame, Tambass1 et Lorrine El Veth, le matériel a été remis au bénéficiaire par Sy Baba, délégué régional du MAE.
De ces trois jours Khady Gaye, juge que c’est une expérience positive car par leur dynamisme, les femmes du Trarza ont montré que malgré la faiblesse des moyens dont elles disposent elles contribuent tant soit peu à l’essor du secteur économique. Elle a déploré le manque des moyens et a souhaité que l’état fasse preuve encore plus d’attention à l’endroit des femmes. Par ailleurs elle a souligné les énormes difficultés auxquelles les coopératives de ces femmes sont confrontées, entre autre l’acheminement et l’écoulement des produits, la concurrence féroce des produits sénégalais et marocains, la saturation du marché, les taxes douanières. Si aucunes mesures d’allégement n’est prise le travail de ces femmes risquent de ne à rien servir. Quand aux solutions, la coordinatrice semble bien décidée à relever le défi. Déjà elle a un plan d’action dont elle a commencé l’initiation dans les quartiers en invitant les femmes à se regrouper sous des AGR, créer un comité de suivi et fixer des cotisations etc.

ndiaye

Rosso arrivée de la seconde vague des réfugiés

La deuxième vague des réfugiés dont l’arrivée était prévue initialement le 11 mars est arrivé ce jeudi 13 mars à 11h10mn. Le décor était sobre à la limite inexistant. Les autorités civiles et militaires ont fait le déplacement ainsi que les envoyés du ministère de l’intérieur, les représentants de l’ANAIR, du HCR et de tous les partenaires engagés dans cette opération. Les parlementaires n’étaient pas en reste ainsi que la population. 257personnes issues de 61 familles sont concernés par cette opération de retour volontaire des réfugiés mauritaniens. Dès leur arrivée, le convoi fut immédiatement dirigé vers le site d’accueil, face à la wilaya où des tentes avaient été dressées pour la circonstance.
Le maire bien en vue
Absent lors du retour de la premier vague , le maire de Rosso, le Pr. Yerim Fassa, était cette fois ci bien en vue et d’ailleurs il sera le premier sur le bac à accueillir les rapatriés. Apres leur avoir souhaité la bienvenue il leur dira de tourner cette page sombre de l’histoire et de se tourner résolument vers l’avenir.
Amélioration
Les services de l’état civil en collaboration vers la commission régionale d’identification du Trarza a renforcé le dispositif administratif ce qui a eu pour effet d’accélérer les formalités d’enregistrement et de permettre d’acheminer les rapatriés vers leurs lieux de résidence. A noter que ce groupe de rapatriés viennent des camps Rosso Peulh, Medina campement, Thiabakh41, 2, 3,4 et 5 et doivent être acheminés vers les sites PK3,4,5,6,7et 12, Ndiourbel, Demal Dek, et Keur Madike.
Mauvaise foi
La mauvaise foi du bureau du HCR à Rosso de ventiler l’information à la presse ne nous permet pas de donner avec exactitude la répartition par famille sur les sites, néanmoins selon l’AMI 36 personnes seront installées au PK3, 2 familles au PK4, 16au PK6, 3 auPK7, 4 au PK12, 17 Keur Madike, une à Ndiourbel et deux familles à Demal Dek.
Couac
Certaines familles ont leur lieu de résidence modifié temporairement, ainsi celles qui devaient aller au PK3 se sont vues proposer d’aller au PK6 ou au PK4 car selon le HCR le site n’était pas adéquat pour l’installation des tentes. Un niet catégorique accueillie cette proposition qui d’ailleurs n’a pas manqué de mettre de l’électricité dans l’air. Finalement grâce à l’intervention du hakem, M Sidi Sow tout rentra dans l’ordre et les concernés obtinrent gain de cause. Cet anicroche si minime soit il montre combien il faut agir avec tact car d’un rien peut surgir un blocage. cet incident eu pour conséquence de retarder l’acheminement au point que ceux de Keur Madike eurent à passer la nuit sur le site d’accueil. l’ALPD partenaire du HCR et qui est en amont et en aval de toutes les opérations a montré quelques insuffisances au point que le dîner au PK3 ne fut servi qu’à l’aube.
Pour le retour au pays
Selon Mamadou Wane, porte parole du comité directeur des réfugiés mauritaniens au Sénégal, même s’il y a eu des ratés dans l’installation de la première vague test , le tir a été réajusté et l’écrasante majorité des réfugiés aspirent à rentrer au bercail. Et dans ce cadre le comité fait tout pour que l’opération réussisse. Il est vrai, enchaînera t il, que les problèmes de fonds restent encore entiers mais c’est à l’état de prendre ses responsabilités pour les résoudre mais la dynamique du retour est bien enclenché.
Intox
Certaines personnes malveillantes ont traîné une rumeur selon laquelle certains étrangers se seraient faufilés dans le groupe de revenants. Interrogés à ce sujet M Ndiaye Kane chargé de mission au ministère de l’intérieur a affirmé « les personnes étrangères citées sont en fait des épouses qui accompagnent leurs maris, leurs maris étant mauritaniens et elles sont venues avec leurs maris. Rien de plus normal seulement l’état civil ne leur délivre pas de papier et elles sont recensées en tant qu’étrangères. » l’ampleur qu’a pris cette rumeur montre si besoin était que les opposants au retour des réfugiés ne baissent pas les bras et font tout pour saboter l’opération la vigilance doit être de mise. Notons enfin que dans le cadre du programme d’urgence de l’ANAIR les nouveaux venus bénéficieront de tout ce dont leurs prédécesseurs ont eu droit. Un autre groupe de 345 personnes est attendu pour le 18 du mois courant à Rosso.
NDIAYE

vendredi 7 mars 2008

un petit pas du maire à saluer

Les énormes voyages du premier Magistrat de la ville de Rosso commence à se justifier, en amenant un pompier pour la lutte contre l’incendie que notre chère ville a toujours connue.
Grande ville comme Rosso, troisième capitale économique du pays qui demande sans cesse au secours à nos voisins Sénégalais « Richard Toll est une petite communauté rurale » chaque fois qu’il a incendie.
Un acte à saluer d’avoir un pompier à Rosso, nous prions allah tout puissant que ce pompier ne soit pas destiné au vidange des fosses septiques comme la citerne pompier précédente qui à était affecté à la voirie depuis deux ans. Bonne action quand même, bonne continuation. Mais avoir des fonctionnaires spécialisés pour les incendies et du bon entretien du pompier.
D’après mes critiques, je viens de voir deux résultats du maire :
- lors de la visite du ministre de l’intérieur et l’épouse du président de la république, la présence du maire était visible.
- Un résultat de ses énormes voyages à l’étranger d’avoir un pompier.

Voilà mes souhaits
Mais je ne cesserai pas de critiquer objectivement la situation de la ville, jusqu’à la satisfaction de vos promesses électorales pour le changement de visage de notre chère ville.

Ba Hamidou

a Rosso



vendredi 29 février 2008

La colère des amateurs de lutte à Rosso

La district de lutte à Rosso a des difficultés depuis la district a écarté Alpha Boye dit Pelepelepe de la commission. La ville de Rosso est morte, il n'y a plus aucune activité de lutte à Rosso depuis un année.Alpha était le seul moteur qui organisait les arènes à Rosso, malgré la complicité de la fédération mauritanienne de lutte du district de Rosso qui ont mis Alpha Boye out. Les amateurs Rossossois réclament le retour de Alpha Boye à la tête du district afin que les activités revivent.
un hakem pas comme les autres
Le jeudi 21 fevrier 2008, la veille de l'arrivée du ministre de l'intérieur et une forte délégation de la HCR pour rendre visite nos concitoyens revenant du Sénégal au PK 6 de Rosso Mauritanie, le premier magistrat de la ville qui na jamais assisté à des évènements pareils depuis son investiture pour organiser, le maire a planté des petites tentes qui ne peuvent même pas acceuillir 20 personnes.Le hakem de Rosso a changé la situation à la dernière minute en amenant des grandes tentes pour que la cérémonie d'accueil soit à la classe, à la hauteur. A la grande surprise la colére du maire s'éclate devant le Hakem central...Voilà les réalité que je n'ai jamais cessé de dire que la ville de Rosso n'a pas l'homme qu'il faut à la tête du conseil minucipal.

Hamidou Saidou Bâ
Chauffeur
tel: 650 01 88

Rosso, les Autorités : ''l'interet des populations est prioritaire!''

Ce jeudi 28 février, certains notables de Rosso issus des différents quartiers, ont rendu visitent au Hakem central pour dénoncer, le traitement que leurs réservent les boulangers de la ville. En effet depuis deux ans, le pain à Rosso est de piètre qualité et son poids n’est pas conforme aux normes en vigueur dans le pays. A l’issue de leur entretien, le Hakem leur a donné l’assurance que ce problème de pain sera résolu plus vite. La solution viendra de Tiguintt, en effet les boulangers de Rosso avec qui le Hakem avait déjà négocié n’ont pas voulu prendre en considération les recommandations de celui-ci. Par conséquent le Hakem s’est adressé aux boulangers de Tiguintt à qui il versera la subvention et il leurs a par la même occasion assuré toute la protection que leurs garantie la loi, car pour les autorités, les intérêts de la population sont prioritaires. Au cour de cet entretien, le Hakem a soulevé un certains nombres de points sur lesquels, il avait pris initiative pour atténuer les difficultés des ménages : il s’agit du problème de la viande et de ses conditions d’hygiènes et du problèmes des médicaments, de leurs qualités et leurs prix. Les populations de Rosso et environnant pourront ressentir bientôt ces améliorations, s’est engagé le Hakem devant les notables, maintenant pour plus d’améliorations les populations doivent se rapprocher plus des autorités administratives locales et exiger leurs droits.La délégation des notables a tenu à remercier et à féliciter les autorités locales actuelles de Rosso, notamment le Wali, le Hakem et le directeur de la sûreté pour ces améliorations positives enregistrées ces dernières temps et qui font du bien être des populations une prioritaire conformément au recommandations du Président de la République et son gouvernement (de mémoire de Rossossois, on a vu peu d’autorité de ce genre, nous nous en félicitons de vive voix) a ajouté le porte parole de la délégation

Hamidou Saidou Ba.

Commune de Rosso : les précisions du maire

le 20 février le réseau des journalistes du Trarza a rencontré le maire de Rosso dans la salle de conférence de la mairie. Cet entretien a eu lieu grâce à la conseillère municipale Diariétou Sy qui tenait à dissiper le ‘malentendu’ entre le maire et les membres du RJTCD auteurs d’un article intitulé ’Mairie de Rosso : échec total’.
L’entretien qui a duré deux heures a permis de faire le tour de la question. Le maire a souligné dès le début qu’il préférait rencontrer d’abord les membres du réseau et à l’issue de cette réunion, convoquer une autre rencontre élargie avec son secrétaire général, son chargé de communication et l’avocat de la commune entre autres.
Nous vous donnons ici un compte rendu de l'entretien avec le premier article en annexe. Au cours de l’entretien, le maire relisant l’article en question a donné des précisions :‘Les populations s’accrochent à l’espoir d’élections anticipées pour se débarrasser de Yérim Fassa qui passe plus de temps dans sa clinique que dans sa commune quand il n’est pas à l’étranger’.Sur ce point le maire a dit que même à Nouakchott il est débordé par le travail qu’il fait pour la commune : rencontres avec des ambassadeurs, des ONG, des ministres à tel point que son entreprise en pâtit et que le conseil d’administration a fait appel à cinq autres médecins pour le suppléer.
‘Rappelons que le maire avait promis suite au dernier incendie du marché central de Rosso (il y a quelques mois) de placer des fontaines dans chaque marché’. Le maire a précisé qu’il ne s’agissait pas de bornes fontaines mais de bouches d’incendie et qu’il est question de les placer après la reconstruction du marché.
‘Aujourd’hui selon le maire lui-même les donateurs se plaignent. Il y a une nuance dira le maire entre ‘les donateurs ne sont pas contents’ et les donateurs se plaignent, rappelant au passage que cette information qui n’est pas en sa faveur, il aurait pu la taire mais par franchise et honnêteté il a préféré la donner.
‘M. Sidi Ould Messoud maire adjoint qui a prononcé une allocution de bienvenue n’avait même pas trouvé l’écharpe du maire’. Selon M. Fassa, l’écharpe était bien dans le bureau. Sans doute pour une raison ou une autre, le chargé de sécurité et le secrétaire général n’ont pas voulu donner l’écharpe au deuxième adjoint.Pour ce qui est de la suspension de la ligne, le maire a précisé que cela a été de très courte durée : moins de 24 heures. ‘La commune trouve les moyens de payer les voyages du maire mais ne peut pas honorer la facture de Mauritel et ses employés candidats au départ volontaire battent le pavé pour recouvrer leurs droits’. Concernant ses voyages le maire a précisé qu’ils ont été financés soit par l’AMM (Association des maires de Mauritanie), l’Etat ou la Coopération espagnole ou le PDM (Programme de développement municipal) et que d’autre part, il n’a jamais amené à la commune la moindre facture. Par rapport aux candidats au départ volontaire, il a assuré qu’ils ont commencé à être payés le 11 et que le 12 le dernier avait perçu ses droits alors que l’article était publié le 13 février.
Pour ce qui est du 'projet ficelé par Sow Deyna' le maire a précisé que ce projet c'est lui qui l'a ficelé. Le maire a donc balayé d’un revers de main toutes les ‘accusations’ du RJTCD avant d’expliquer les réticences de son secrétaire général à déposer la plainte et l’intervention d’un notable de la ville que l’avocat avait consulté.
Si personne n'a demandé à M. Fassa de donner les preuves matérielles de tout ce que le maire a avancé c'est que bien qu'il soit un être humain avec ses défauts et ses qualités, tout le monde lui reconnaissant sa franchise et son honnêteté.Prenant la parole tour à tour les membres du réseau ont accepté que l’on puisse parler de sous information mais ont rejeté le terme de diffamation. Ils ont déploré le déficit de communication entre la commune et les journalistes et rappelé que le précédent maire n’a jamais été épargné par les journalistes mais qu’aucun d’eux n’avait été traduit devant la justice.
Les membres du réseau ont aussi précisé qu’il suffisait d’user du droit de réponse pour remettre tout à l’ordre en ajoutant que si la structure chargée de la communication de la commune avait pris le soin de recueillir tous les éléments de réponse du maire par rapport à l’article, et les avait publiés, elle aurait apporté un démenti qui discréditerait de façon durable le réseau.
Réseau des journalistes du Trarza

jeudi 21 février 2008

L'AJD /MR visite les trois sites des rapatriés (PK6, Demal-Deuk, et Toulel Diery)

"Même s'il y a une volonté politique pour le retour des déportés, quelque part elle n'est pas appliquée au niveau local. Nous demandons à ce que l'Etat reprenne en main cette situation. Il y a des choses qui peuvent attendre mais il y a aussi des choses qu'il faudra régler immédiatement puisque les conditions de vie de ces rapatriés sont précaires", déclare le président de l'AJD/MR lors de sa visite de sites à Rosso
Depuis le retour des rapatriés mauritaniens, plusieurs personnalités politiques, religieuses, hommes de bonnes volontés se succèdent dans leurs sites pour apporter des assistances de différentes natures. Ce jeudi 14 février, c'était l'AJD/MR qui était à L'honneur. Ibrahima Moctar Sarr, accompagné d'une délégation a eu à visiter PK6, Demal-Deuk et Toulel Diery, tous des sites des rapatriés dans le département de Rosso
Arrivée à Rosso vers 11 heures, la délégation s'est rendue à la wilaya, à la préfecture pour rencontrer les responsables administratives avant de poursuivre l'itinéraire de leur visite du jour. Au PK 6, cette délégation a rencontré les rapatriés en présence de Aliw Sow responsable du site Apres avoir expliqué le motif de leur visite, le responsable de ce site ne manqua pas de les remercier au nom de sept familles des rapatriés.Par la suite ce responsable ne tarissait pas d'énumérer certains points de désolation. : " Avant 89, ma famille avait une coopérative de 14 ha à la pleine M'pourié. Depuis mon retour, j'ai souligné ce cas au préfet mais jusqu'à présent rien n'a changé. En plus, depuis notre arrivée, nous logeons sous des tentes et c'est tout récemment que certains partenaires du gouvernement envisagent de construire une seule chambre de 20 mètres carrés pour chaque famille. C'est vraiment insignifiant du tout vu la composition de chaque famille (enfants, filles et garçons). D'autre part, nous avons eu la visite du directeur d'école du village ; il a procédé à une distribution de manuels didactiques à nos enfants qui étaient. Scolarisés. Selon le directeur, nos enfants pourront fréquenter l'école dans les jours à venir. Pour ceux qui avaient du bétail avant leur déportation, rien n'est évoqué en ce sens. Après le PK6, les deux autres sites ont été visités par cette délégation. Et toujours c'est le même son de cloche qui retenti : conditions jugées difficiles par les rapatriés. En plus du soutien morale aux rapatriés, cette délégation a remis une enveloppe pour chaque site visité.Dans l'après midi, Ibrahima Moctar Sarr à tenu un point de presse à la maison des jeunes. Nous avons recueilli ces propos : " L'objet de notre visite ici c'est de visiter les rapatriés du premier contingent. Nous sommes venus voir dans quelles conditions ils se trouvent actuellement ; est-ce qu'ils sont assistés, voir quels sont leurs problèmes pour pouvoir en juger et par la suite prendre notre disposition .S'il y a des manquements nous allons interpellé l'Etat. Nous sommes ici parce que nous continuons notre combat qui dure depuis plus dix neuf ans .Nous sommes entrain de nous battre pour que les réfugiés mauritaniens reviennent dans la dignité et dans l'organisation. Lorsque j'étais député sous le label de l'ex parti Action pour le Changement (AC), j'etais le premier à poser le problème des déportés et celui du passif humanitaire à l'assemblée Nationale. A l'époque, le premier ministre Cheikh El Aviya avait estimé que c'était une ligne rouge et par conséquent il ne fallait pas en parler. La suite vous connaissez : L'ex parti AC a été dissout. Aujourd'hui, nous avons visité trois sites. Pour l'essentiel nous constatons que l'état n'était pas prêt par rapport à ce retour. Il n'y avait aucune structure d accueil sur place. Le HCR avait dressé seulement des tentes dans certaines localités, les latrines et une adduction d'eau sont en construction. Mais il faudra souligner que les tentes ne sont pas adéquates parce qu'il fait excessivement chaud le jour d'ailleurs à un moment donné nous étions obligés de sortir des tentes pour continuer à ciel ouvert nos discussions avec les responsables des sites. Les rapatries qui avaient construit des habitations plus ou moins modestes pour se retrouvaient dans des conditions précaires. Sur le plan alimentaire, le peu de ration qu'on leur avait distribué est pratiquement épuisé. Ils ne savent plus que faire .C'est une situation catastrophique et dangereuse. Je ne manquerais pas de le souligner au Président de la République, une fois à NKTT. Le PAM, le HCR, L'ALPD et les bonnes volontés ne sont là que pour faciliter, pour aider, dès l'instant que les rapatries sont chez eux, C'est à l'Etat de prendre ses responsabilités On ne peut pas demander au HCR d'assister les mauritaniens qui sont dans leur pays. S'il y a la volonté politique, quelque part elle n'a pas été appliquée strictement au niveau local et ça il faut le souligner. Nous demandons à ce que l'Etat rattrape cette situation parce qu'il y a des choses qui peuvent attendre un mois deux mois mais il y a aussi des choses qui doivent être faites immédiatement. Les rapatriés n'ont plus rien à manger et ne peuvent pas continuer à habiter sous ses tentes et les chambres que certains partenaires sont entrain de construire, une seule chambre par famille, ne répondent à leurs attentes".
Entretien:
Jusqu'à quel point votre parti a-t-il été impliqué par ce processus de retour des déportés ?
- Ibrahima Sarr : Comme vous le savez, jusqu'à une date récente après les élections présidentielles, une certaine tendance au sein du pouvoir avait voulu marginaliser L'AJD/MR parce que ce n'est pas un parti représenté a l'assemblée nationale parce que Ibrahima sarr a gêné beaucoup de gens et on ne veut pas lui donner de l'importance. Certains avaient voulu le mettre à l'écart mais ils ont compris que ce n'est pas possible. C'est pourquoi avec les autres partis de l'opposition, les quatre autres, nous sommes impliqués dans toutes les grandes décisions dans toutes les grandes actions que l'Etat devait entreprendre en faveur des déportes. Nous avons rencontré à plusieurs reprises le président de la république pour discuter avec lui sur la question. Nous avons été associés aux dernières journées de concertation sur le retour des réfugiés et sur la question du passif humanitaire.
Apres cette visite de sites des rapatriés, que pensez-vous du retour de ceux qui ne sont pas encore rentrés au pays ?Ibrahima Sarr : Il y a des gens qui ne veulent pas que les déportés reviennent. Ces derniers qui travaillent au niveau de l'Etat qui sont chargé de cette mission, de faire revenir les déportés mais ils font tout pour le saboter. Et ces gens là ne vous trompez pas, ils ne sont pas simplement dans le camp arabe mais ils sont aussi dans le camp Négro -Africain. Il est important de rappeler qu'il y a des negro-Africains qui ont commis énormément de forfaits durant ces évènements de 89 et ils ne voudraient pas que les réfugiés reviennent. Nous ne devons pas travailler en leur faveur, car si les réfugiés ne reviennent pas c'est un échec et cela va remettre encore à plus tard la question de l'unité nationale. Par conséquent notre rôle, ce n'est pas de dire aux déportés ne revenez pas mais de demander à l'Etat de prendre tout ce qu'il faut faire pour qu'ils reviennent dans des bonnes conditions. Les réfugiés en Europe ou en Amérique envoient des messages pour dire aux déportés restez là-bas tant que la question de l'unité nationale n'est pas réglée ; ne revenez -pas mais c'est une aberration. La lutte, la vraie lutte qu'il faudra mener c'est ici sur le terrain pour demander à l'Etat de prendre ses responsabilités. Si l'Etat ne prend pas ses responsabilités nous prendrons les notre. Nous pouvons bien demander à ceux qui sont encore au Sénégal et au Mali d'attendre encore que les conditions soient réunies.
Eveil Hebdo L'AJD /MR visite les trois sites des rapatriés (PK6, Demal-Deuk, et Toulel Diery)
"Même s'il y a une volonté politique pour le retour des déportés, quelque part elle n'est pas appliquée au niveau local. Nous demandons à ce que l'Etat reprenne en main cette situation. Il y a des choses qui peuvent attendre mais il y a aussi des choses qu'il faudra régler immédiatement puisque les conditions de vie de ces rapatriés sont précaires", déclare le président de l'AJD/MR lors de sa visite de sites à Rosso
Depuis le retour des rapatriés mauritaniens, plusieurs personnalités politiques, religieuses, hommes de bonnes volontés se succèdent dans leurs sites pour apporter des assistances de différentes natures. Ce jeudi 14 février, c'était l'AJD/MR qui était à L'honneur. Ibrahima Moctar Sarr, accompagné d'une délégation a eu à visiter PK6, Demal-Deuk et Toulel Diery, tous des sites des rapatriés dans le département de Rosso
Arrivée à Rosso vers 11 heures, la délégation s'est rendue à la wilaya, à la préfecture pour rencontrer les responsables administratives avant de poursuivre l'itinéraire de leur visite du jour. Au PK 6, cette délégation a rencontré les rapatriés en présence de Aliw Sow responsable du site Apres avoir expliqué le motif de leur visite, le responsable de ce site ne manqua pas de les remercier au nom de sept familles des rapatriés.Par la suite ce responsable ne tarissait pas d'énumérer certains points de désolation. : " Avant 89, ma famille avait une coopérative de 14 ha à la pleine M'pourié. Depuis mon retour, j'ai souligné ce cas au préfet mais jusqu'à présent rien n'a changé. En plus, depuis notre arrivée, nous logeons sous des tentes et c'est tout récemment que certains partenaires du gouvernement envisagent de construire une seule chambre de 20 mètres carrés pour chaque famille. C'est vraiment insignifiant du tout vu la composition de chaque famille (enfants, filles et garçons). D'autre part, nous avons eu la visite du directeur d'école du village ; il a procédé à une distribution de manuels didactiques à nos enfants qui étaient. Scolarisés. Selon le directeur, nos enfants pourront fréquenter l'école dans les jours à venir. Pour ceux qui avaient du bétail avant leur déportation, rien n'est évoqué en ce sens. Après le PK6, les deux autres sites ont été visités par cette délégation. Et toujours c'est le même son de cloche qui retenti : conditions jugées difficiles par les rapatriés. En plus du soutien morale aux rapatriés, cette délégation a remis une enveloppe pour chaque site visité.Dans l'après midi, Ibrahima Moctar Sarr à tenu un point de presse à la maison des jeunes. Nous avons recueilli ces propos : " L'objet de notre visite ici c'est de visiter les rapatriés du premier contingent. Nous sommes venus voir dans quelles conditions ils se trouvent actuellement ; est-ce qu'ils sont assistés, voir quels sont leurs problèmes pour pouvoir en juger et par la suite prendre notre disposition .S'il y a des manquements nous allons interpellé l'Etat. Nous sommes ici parce que nous continuons notre combat qui dure depuis plus dix neuf ans .Nous sommes entrain de nous battre pour que les réfugiés mauritaniens reviennent dans la dignité et dans l'organisation. Lorsque j'étais député sous le label de l'ex parti Action pour le Changement (AC), j'etais le premier à poser le problème des déportés et celui du passif humanitaire à l'assemblée Nationale. A l'époque, le premier ministre Cheikh El Aviya avait estimé que c'était une ligne rouge et par conséquent il ne fallait pas en parler. La suite vous connaissez : L'ex parti AC a été dissout. Aujourd'hui, nous avons visité trois sites. Pour l'essentiel nous constatons que l'état n'était pas prêt par rapport à ce retour. Il n'y avait aucune structure d accueil sur place. Le HCR avait dressé seulement des tentes dans certaines localités, les latrines et une adduction d'eau sont en construction. Mais il faudra souligner que les tentes ne sont pas adéquates parce qu'il fait excessivement chaud le jour d'ailleurs à un moment donné nous étions obligés de sortir des tentes pour continuer à ciel ouvert nos discussions avec les responsables des sites. Les rapatries qui avaient construit des habitations plus ou moins modestes pour se retrouvaient dans des conditions précaires. Sur le plan alimentaire, le peu de ration qu'on leur avait distribué est pratiquement épuisé. Ils ne savent plus que faire .C'est une situation catastrophique et dangereuse. Je ne manquerais pas de le souligner au Président de la République, une fois à NKTT. Le PAM, le HCR, L'ALPD et les bonnes volontés ne sont là que pour faciliter, pour aider, dès l'instant que les rapatries sont chez eux, C'est à l'Etat de prendre ses responsabilités On ne peut pas demander au HCR d'assister les mauritaniens qui sont dans leur pays. S'il y a la volonté politique, quelque part elle n'a pas été appliquée strictement au niveau local et ça il faut le souligner. Nous demandons à ce que l'Etat rattrape cette situation parce qu'il y a des choses qui peuvent attendre un mois deux mois mais il y a aussi des choses qui doivent être faites immédiatement. Les rapatriés n'ont plus rien à manger et ne peuvent pas continuer à habiter sous ses tentes et les chambres que certains partenaires sont entrain de construire, une seule chambre par famille, ne répondent à leurs attentes".
Entretien:
Jusqu'à quel point votre parti a-t-il été impliqué par ce processus de retour des déportés ?
- Ibrahima Sarr : Comme vous le savez, jusqu'à une date récente après les élections présidentielles, une certaine tendance au sein du pouvoir avait voulu marginaliser L'AJD/MR parce que ce n'est pas un parti représenté a l'assemblée nationale parce que Ibrahima sarr a gêné beaucoup de gens et on ne veut pas lui donner de l'importance. Certains avaient voulu le mettre à l'écart mais ils ont compris que ce n'est pas possible. C'est pourquoi avec les autres partis de l'opposition, les quatre autres, nous sommes impliqués dans toutes les grandes décisions dans toutes les grandes actions que l'Etat devait entreprendre en faveur des déportes. Nous avons rencontré à plusieurs reprises le président de la république pour discuter avec lui sur la question. Nous avons été associés aux dernières journées de concertation sur le retour des réfugiés et sur la question du passif humanitaire.
Apres cette visite de sites des rapatriés, que pensez-vous du retour de ceux qui ne sont pas encore rentrés au pays ?Ibrahima Sarr : Il y a des gens qui ne veulent pas que les déportés reviennent. Ces derniers qui travaillent au niveau de l'Etat qui sont chargé de cette mission, de faire revenir les déportés mais ils font tout pour le saboter. Et ces gens là ne vous trompez pas, ils ne sont pas simplement dans le camp arabe mais ils sont aussi dans le camp Négro -Africain. Il est important de rappeler qu'il y a des negro-Africains qui ont commis énormément de forfaits durant ces évènements de 89 et ils ne voudraient pas que les réfugiés reviennent. Nous ne devons pas travailler en leur faveur, car si les réfugiés ne reviennent pas c'est un échec et cela va remettre encore à plus tard la question de l'unité nationale. Par conséquent notre rôle, ce n'est pas de dire aux déportés ne revenez pas mais de demander à l'Etat de prendre tout ce qu'il faut faire pour qu'ils reviennent dans des bonnes conditions. Les réfugiés en Europe ou en Amérique envoient des messages pour dire aux déportés restez là-bas tant que la question de l'unité nationale n'est pas réglée ; ne revenez -pas mais c'est une aberration. La lutte, la vraie lutte qu'il faudra mener c'est ici sur le terrain pour demander à l'Etat de prendre ses responsabilités. Si l'Etat ne prend pas ses responsabilités nous prendrons les notre. Nous pouvons bien demander à ceux qui sont encore au Sénégal et au Mali d'attendre encore que les conditions soient réunies.
Eveil Hebdo

visite des sites d'accueil des déportés de retour de l'Ufp : le constat

Le 07 février 2008, la mission a visité les trois sites d’accueil des déportés arrivés depuis le 29 janvier 2008 en Mauritanie.1. Premier site : Médina Salam
Le village de Médina Salam est situé à 35 km de Rosso sur la route de Boghé. Il est peuplé par plus de 250 personnes toutes d’origine wolof, possède deux classes pour la scolarisation de ses enfants et une case de santé sans infirmier. La mission y est arrivée le même jour à 19H et fût accueillie par le chef de village Mr Yacoub Diop, ex capitaine de l’armée mauritanienne déporté en 1989 et rentré dans la vague des retours de 1994-1998.Les six (6) familles de retour dans cette localité ont été logées par le HCR sous neuf bâches en plastique de 5m X 2.5m. Il ne nous a pas été signalé une occupation illégale de domicile des personnes ayant été déportées.
Les familles ont reçu à leur arrivée une ration et une dotation distribuées par le PAM et le HCR :
24 500 UM par famille en espèces pour 7 jours (HCR)
175 kg de riz par famille pour 45 jours
40 kg de haricots par famille pour 45 jours
9 litres d’huile par famille pour 45 jours
18 kg de mais par famille pour 45 jours
1.8 kg de sel par famille pour 45 jours
Les matelas n’ont pas été livrés aux compatriotes de retour malgré la promesse du HCR.
La situation des terres cultivables se résume comme suit :
le village possédait quatre (4) périmètres irrigués dont deux (2) ont été restitués lors du premier retour des déportés en 1994-1998. Reste à ce jour deux (2) autres périmètres de 25 ha et 60 ha non encore restitués. Ces derniers ne sont pas occupés par des moussafarines mais par des notables de la région ou des hommes d’affaires nationaux venus d’ailleurs
Le village possédait quatre cent (400) ha dans le Walo. A ce jour, pas un mètre carré n’a été restitué. Tout comme pour les périmètres irrigués non restitués, les terres du Walo sont occupées par des hommes d’affaires et des notables venus d’ailleurs dont un européen qui s’est approprié leur jardin fruitier
Les compatriotes revenus sont des hommes actifs et ils passent actuellement le plus clair de leur temps à tourner en rond. Ils commencent à se plaindre des conditions d’existence actuelles et ne croient pas recouvrer leurs droits rapidement tel que promis par les autorités au moment des négociations pour leur retour rapide.
Par ailleurs, le chef de village nous a déclaré qu’il reste environ quarante (40) familles du village soit 240 personnes en attente dans les camps de réfugiés. Ces personnes attendent de voir les conditions de réinsertion de la première vague pour s’engager dans le retour au pays.
Enfin, le village se plaint de l’absence d’appui des autorités pour la réparation du forage en panne depuis plus de deux ans (promesse du HCR), la construction de deux autres classes compte tenu de l’augmentation des élèves à scolariser, le renforcement du poste de santé et l’affectation d’un infirmier pour son fonctionnement.
Il faut souligner que l’ensemble des compatriotes concernés par ce retour a d’abord été recensé dès leur arrivée en vue de l’attribution de leurs pièces d’état civil.
2. Deuxième site : Rosso
Cinq (5) familles ont été réinsérées dans la ville de Rosso. Ces familles ont reçu la même dotation en espèces (24 500 UM par famille) du HCR et la même ration de 45 jours du PAM que leurs compatriotes de Médina Salam. Leur implantation dans une grande ville ayant des infrastructures de base (eau, électricité, hôpital, écoles) leur permettra de bénéficier de ces commodités absentes dans le milieu rural.
Le Hakem de Rosso a programmé à leur profit une distribution de terrain sans préjudice de leurs droits de propriété sur des immeubles occupés par d’autres. Ces familles sont en contact avec le Hakem de Rosso qui est disponible et à leur écoute mais n’a rien d’autre à leur offrir. Il les renvoie à la nouvelle agence d’appui en charge de la réinsertion des déportés de retour au pays.
3. Troisième site : PK 06
La localité de Baktt située au PK06 a retrouvé sept (7) de ses familles en exil depuis 1989. Ces familles ont été installées par le HCR dans quatorze (14) bâches de 5m X 2.5m. Ces bâches sont inutilisables entre 11H et 16H à cause de la chaleur. Il n’y a pas de toilettes aménagées et seul existe un robinet tiré à partir de la canalisation de la SNDE passant non loin du site. De même, il n’y a ni poste de santé, ni classe et ni branchement électrique. Ces familles ont reçu la même dotation du HCR et du PAM que les autres familles de déportés revenus en même temps .
Concernant la situation des terres, les familles cultivaient avant leur déportation des parcelles dans le périmètre irrigué de Rosso. Le Hakem de Rosso déclare avoir effectué les formalités de rétrocession auprès de la direction de la plaine pour que les bénéficiaires retrouvent rapidement leurs droits.
Les responsables de la localité, nous ont signalé la visite du fils du président Sidi O. Cheikh Abdallah qui a constaté les conditions médiocres d’accueil des compatriotes de retour et a promis d’aider à y remédier. A ce jour, aucune suite à sa visite n’a été signalée.
Il reste environ dix (10) familles originaires de cette localité qui sont restées en attente dans les camps de réfugiés au Sénégal pour s’assurer de la bonne réinsertion de leurs concitoyens.Nos observations
l’accueil des déportés le 29 janvier 2008 a été fait dans la plus grande précipitation. L’Agence nationale d’accueil et de réinsertion des réfugiés (ANAIR) n’a pas encore fini de s’organiser, la commission nationale d’identification ainsi que les commissions régionales et départementales ne sont pas encore constituées et la commission nationale d’orientation et de concertation n’est pas encore été entièrement composée.
la cérémonie d’accueil n’a pas eu la dimension que l’événement requiert : le gouvernement était juste représenté par le ministre secrétaire général de la présidence et le ministre de l’intérieur. A l’exception de l’APP, aucun parti de la majorité présidentielle n’était représenté. Les partis de l’opposition démocratique AJD / MR, Hatem, RFD, l’UFP et Tewassoul étaient présents. Les deux derniers étaient représentés par une délégation de très haut niveau
la réinstallation des 18 familles compatriotes rentrées le 29 janvier 2008 s’achemine vers un échec si des mesures urgentes ne sont pas prises immédiatement. Ce constat est partagé par l’ensemble de nos compatriotes de retour. Leurs conditions matérielles de survie dans les camps de réfugiés (pour beaucoup) étaient bien meilleures que celles actuelles dans leur propre pays
convaincre les déportés encore dans les camps de réfugiés de revenir dans de telles conditions risque d’être une mission très difficile
Nos propositions :
d’informer les autorités au plus haut niveau de la dérive de l’opération de retour de nos compatriotes et des risques que cela va engendrer pour l’unité et la réconciliation nationales
que l’Agence nationale d’accueil et de réinsertion des réfugiés prenne sérieusement en charge ces dix huit (18) familles revenues au pays et assure pleinement leur réinsertion en abordant tous les aspects sans détours : restitution des terres cultivables, accès à l’eau potable, réhabilitation ou création de classes et de poste de santé, appui pour le réaménagement ou la construction de logement à usage d’habitation, formation professionnelle et accès à l’emploi par des recrutements ou par le montage d’activités génératrices de revenus
Nouakchott le 10 février 2008.
La commission nationale de l’UFP chargée des déportés et du passif humanitaire
visite des sites d'accueil des déportés de retour de l'Ufp : le constat
Le 07 février 2008, la mission a visité les trois sites d’accueil des déportés arrivés depuis le 29 janvier 2008 en Mauritanie.1. Premier site : Médina Salam
Le village de Médina Salam est situé à 35 km de Rosso sur la route de Boghé. Il est peuplé par plus de 250 personnes toutes d’origine wolof, possède deux classes pour la scolarisation de ses enfants et une case de santé sans infirmier. La mission y est arrivée le même jour à 19H et fût accueillie par le chef de village Mr Yacoub Diop, ex capitaine de l’armée mauritanienne déporté en 1989 et rentré dans la vague des retours de 1994-1998.Les six (6) familles de retour dans cette localité ont été logées par le HCR sous neuf bâches en plastique de 5m X 2.5m. Il ne nous a pas été signalé une occupation illégale de domicile des personnes ayant été déportées.
Les familles ont reçu à leur arrivée une ration et une dotation distribuées par le PAM et le HCR :
24 500 UM par famille en espèces pour 7 jours (HCR)
175 kg de riz par famille pour 45 jours
40 kg de haricots par famille pour 45 jours
9 litres d’huile par famille pour 45 jours
18 kg de mais par famille pour 45 jours
1.8 kg de sel par famille pour 45 jours
Les matelas n’ont pas été livrés aux compatriotes de retour malgré la promesse du HCR.
La situation des terres cultivables se résume comme suit :
le village possédait quatre (4) périmètres irrigués dont deux (2) ont été restitués lors du premier retour des déportés en 1994-1998. Reste à ce jour deux (2) autres périmètres de 25 ha et 60 ha non encore restitués. Ces derniers ne sont pas occupés par des moussafarines mais par des notables de la région ou des hommes d’affaires nationaux venus d’ailleurs
Le village possédait quatre cent (400) ha dans le Walo. A ce jour, pas un mètre carré n’a été restitué. Tout comme pour les périmètres irrigués non restitués, les terres du Walo sont occupées par des hommes d’affaires et des notables venus d’ailleurs dont un européen qui s’est approprié leur jardin fruitier
Les compatriotes revenus sont des hommes actifs et ils passent actuellement le plus clair de leur temps à tourner en rond. Ils commencent à se plaindre des conditions d’existence actuelles et ne croient pas recouvrer leurs droits rapidement tel que promis par les autorités au moment des négociations pour leur retour rapide.
Par ailleurs, le chef de village nous a déclaré qu’il reste environ quarante (40) familles du village soit 240 personnes en attente dans les camps de réfugiés. Ces personnes attendent de voir les conditions de réinsertion de la première vague pour s’engager dans le retour au pays.
Enfin, le village se plaint de l’absence d’appui des autorités pour la réparation du forage en panne depuis plus de deux ans (promesse du HCR), la construction de deux autres classes compte tenu de l’augmentation des élèves à scolariser, le renforcement du poste de santé et l’affectation d’un infirmier pour son fonctionnement.
Il faut souligner que l’ensemble des compatriotes concernés par ce retour a d’abord été recensé dès leur arrivée en vue de l’attribution de leurs pièces d’état civil.
2. Deuxième site : Rosso
Cinq (5) familles ont été réinsérées dans la ville de Rosso. Ces familles ont reçu la même dotation en espèces (24 500 UM par famille) du HCR et la même ration de 45 jours du PAM que leurs compatriotes de Médina Salam. Leur implantation dans une grande ville ayant des infrastructures de base (eau, électricité, hôpital, écoles) leur permettra de bénéficier de ces commodités absentes dans le milieu rural.
Le Hakem de Rosso a programmé à leur profit une distribution de terrain sans préjudice de leurs droits de propriété sur des immeubles occupés par d’autres. Ces familles sont en contact avec le Hakem de Rosso qui est disponible et à leur écoute mais n’a rien d’autre à leur offrir. Il les renvoie à la nouvelle agence d’appui en charge de la réinsertion des déportés de retour au pays.
3. Troisième site : PK 06
La localité de Baktt située au PK06 a retrouvé sept (7) de ses familles en exil depuis 1989. Ces familles ont été installées par le HCR dans quatorze (14) bâches de 5m X 2.5m. Ces bâches sont inutilisables entre 11H et 16H à cause de la chaleur. Il n’y a pas de toilettes aménagées et seul existe un robinet tiré à partir de la canalisation de la SNDE passant non loin du site. De même, il n’y a ni poste de santé, ni classe et ni branchement électrique. Ces familles ont reçu la même dotation du HCR et du PAM que les autres familles de déportés revenus en même temps .
Concernant la situation des terres, les familles cultivaient avant leur déportation des parcelles dans le périmètre irrigué de Rosso. Le Hakem de Rosso déclare avoir effectué les formalités de rétrocession auprès de la direction de la plaine pour que les bénéficiaires retrouvent rapidement leurs droits.
Les responsables de la localité, nous ont signalé la visite du fils du président Sidi O. Cheikh Abdallah qui a constaté les conditions médiocres d’accueil des compatriotes de retour et a promis d’aider à y remédier. A ce jour, aucune suite à sa visite n’a été signalée.
Il reste environ dix (10) familles originaires de cette localité qui sont restées en attente dans les camps de réfugiés au Sénégal pour s’assurer de la bonne réinsertion de leurs concitoyens.Nos observations
l’accueil des déportés le 29 janvier 2008 a été fait dans la plus grande précipitation. L’Agence nationale d’accueil et de réinsertion des réfugiés (ANAIR) n’a pas encore fini de s’organiser, la commission nationale d’identification ainsi que les commissions régionales et départementales ne sont pas encore constituées et la commission nationale d’orientation et de concertation n’est pas encore été entièrement composée.
la cérémonie d’accueil n’a pas eu la dimension que l’événement requiert : le gouvernement était juste représenté par le ministre secrétaire général de la présidence et le ministre de l’intérieur. A l’exception de l’APP, aucun parti de la majorité présidentielle n’était représenté. Les partis de l’opposition démocratique AJD / MR, Hatem, RFD, l’UFP et Tewassoul étaient présents. Les deux derniers étaient représentés par une délégation de très haut niveau
la réinstallation des 18 familles compatriotes rentrées le 29 janvier 2008 s’achemine vers un échec si des mesures urgentes ne sont pas prises immédiatement. Ce constat est partagé par l’ensemble de nos compatriotes de retour. Leurs conditions matérielles de survie dans les camps de réfugiés (pour beaucoup) étaient bien meilleures que celles actuelles dans leur propre pays
convaincre les déportés encore dans les camps de réfugiés de revenir dans de telles conditions risque d’être une mission très difficile
Nos propositions :
d’informer les autorités au plus haut niveau de la dérive de l’opération de retour de nos compatriotes et des risques que cela va engendrer pour l’unité et la réconciliation nationales
que l’Agence nationale d’accueil et de réinsertion des réfugiés prenne sérieusement en charge ces dix huit (18) familles revenues au pays et assure pleinement leur réinsertion en abordant tous les aspects sans détours : restitution des terres cultivables, accès à l’eau potable, réhabilitation ou création de classes et de poste de santé, appui pour le réaménagement ou la construction de logement à usage d’habitation, formation professionnelle et accès à l’emploi par des recrutements ou par le montage d’activités génératrices de revenus
Nouakchott le 10 février 2008.
La commission nationale de l’UFP chargée des déportés et du passif humanitaire

lundi 18 février 2008

la mairie qui louche


N’en déplaise aux oiseaux de mauvaise augure, les rapatriés sont bien pris en charge. Il ne se passe pas un jour sans qu’ils reçoivent la visite de bonnes volontés qui contribuent à les réconforter. Ceux qui étaient aux abonnés (très) absents le jour de leur retour feraient mieux de ……….

Aucune entreprise humaine n’est parfaite, mais il vaut mieux voir le verre à moitiè plein que le verre à moitié vide. Mais pour ceux qui louchent, ce n’est pas étonnant. A bon entendeur salut !

Le maire de Rosso qui ne fait que bourlinguer à l’extérieur a fait faire à quelqu’un petit documentaire pour montrer les tares et donner l’image pauvre de la mairie , ce qui , pense t il va amener les donateurs à aider cette pauvre mairie dans les domaines qu’il a montré : santé ( hôpital de Rosso), enseignement ( école délabrées et sans protection murale ) environnement ( côte fluviale envahie par le tifa ) …

Cependant le regard qui louche de la mairie a omis d’autres belles contrées où il y a les puits à eau limpide, les mosquées, les mahadras , les vaches, les dromadaires, les brebis … bref l’autre image de la Mauritanie qui a elle aussi des aspects attrayants qui plaisent aux donateurs. Rappelons que cette demi vision a été largement critiquée par le conseil municipal dans sa dernière session ordinaire.

D’autre part une mission du réseau des journalistes du Trarza (RJTCD) a constaté l’attachement de nos populations à leurs us et coutumes surtout celle relative à l’hospitalité.

Dans le cadre de « taakchiit », « ballal », « ndawtal » des bœufs et des vaches ont été offerts aux réfugiés, et les visites de courtoisie sont encore continues ; la dernière en date est celle de Ibrahima Moctar Sarr président de l’AJD/MR. Et contrairement aux affirmations du maire qui dit que les réfugiés sont laissés pour compte, l’administration, le HCR et l’ensemble des partenaires continuent à travailler d’arrache pied pour créer au plus vite des conditions de vie décentes pour ces mauritaniens qui sont revenus après 18 ans d’exil forcé. Les latrines en dur sont visibles à partir du goudron, c’est pourquoi on dit que le maire est en déphasage avec la réalité d’ici à cause de ses nombreux voyages. Raison pour laquelle une campagne et/ou un plaidoyer doivent être menés afin d’organiser des élections anticipées car sans dirigeant (maire absent), sans argent (la mairie n’a pas de liquidité selon le maire), sans carburant (le bon de la mairie n’est plus accepté par les stations) sans tout cela rien ne peut marcher et il n’y a rien de tout cela donc rien ne marche dans la mairie de Rosso.

Rosso: vols ciblés

Vols ciblés

Les vols se succèdent mais ne se ressemblent. Apres notre confrère de la tribune , dont le logement a été cambriolé le 23 janvier dernier ; c’est autour de Jiddou ould Hamoud , correspondant du calame de voir son bureau cambriolé dans la nuit 16 février. Si chez Djigo les voleurs ont pris des bijoux et son lecteur DVD, chez Jiddou ils n’ont pris que l’unité centrale de l’ordinateur. Certaines mauvaises langues disent que ce vol est commandité par certaines personnes qui chercheraient des documents pouvant leur porter préjudice.

A titre de rappel jiddou etatit victime d’un vol d’ordinateur portable il y a deux ans qui a dit que l »vols ne se repetent pas »

vendredi 15 février 2008

AJD/MR au chevet des refugiés( reportage photos)




Trarza FC: vers un retrait

Ne pouvant plus supporter sur fonds personnels les frais inhérents à la participation au championnat national de première division (se chiffrant actuellement à cinq millions d’UM) et sans réel soutien des cadres de la région, les dirigeants du Trarza FC envisagent de retirer leur club de la compétition. Le pari que s’étaient fixé ces jeunes dirigeants semble être perdu. À coup sûr, ce désengagement sonne le glas et fait revenir sur le devant de la scène l’absence de moyens financiers et matériels des clubs mauritaniens, devenus des cellules de crise permanente. La situation financière est, disent-ils, intenable. Lassés de soutenir à eux seuls ce club, le quatuor de dirigeants a décidé de jeter l’éponge. Une manière d’alerter l’opinion sportive. Réservoir traditionnel et creuset du football national, la région du Trarza est en train de perdre sa place. Aujourd’hui, le travail entrepris à la base est sur le point de voler en éclats du fait d’une absence totale des cadres et de volonté de sortir le club de ses difficultés financières. Il est vrai que le Trarza est habitué à ces coups d’éclat. Pendant quelques années, la SDPA Trarza FC, le Toro, le Terrouzi, le Trarza FC de l’époque avaient incarné à diverses périodes, les espoirs d’une jeunesse abandonnée à elle même par des dirigeants souvent peu scrupuleux, soucieux de se remplir les poches au détriment des joueurs qui ne cessaient de mouiller les maillots.
C’est à mi parcours - excepté la SDPA - que ces clubs se retiraient du championnat. Pourtant, depuis deux ans, grâce à la volonté de ses dirigeants pour la plupart des mécènes mordus du ballon rond, le Trarza FC était en train de redonner à la région son lustre d’antan. Malheureusement, leurs tentatives semblent être vouées à l’échec. Si rien n’est fait dans quelques jours, le club rejoindra toutes les autres formations du pays au cimetière du football national.

jeudi 14 février 2008

Rosso: les profs en colère

C’est à la Dren (Direction régionale de l’éducation nationale) de Rosso que les professeurs du lycée et des deux collèges de Rosso ont convergé mercredi 6 février à 10 heures pour un sit in à la demande du SIPES (Syndicat indépendant des professeurs du secondaire). Le directeur régional, M. Allal Ould Mohamed informé du débrayage est venu rencontrer les professeurs qui lui ont remis la circulaire du SIPES. Le débrayage du 6 février demandé parle SIPES est motivé par l’échec des négociations entre le syndicat et le ministère de tutelle. Un autre débrayage est prévu le 14 février de dix heures à midi. Le responsable local du syndicat M. Ousmane Wade, prenant la parole s’est adressé aux professeurs pour expliquer les raisons de la manifestation et annoncer une réunion prochaine pour redynamiser l’organisation. Notons que nombre de professeurs qui ont observé le débrayage du 6 février l’ont fait plus par solidarité que par conviction. ‘Le SIPES qui envoie une circulaire pour annoncer des débrayages aurait pu faire la même chose pour informer les membres de l’ouverture des négociations et demander leur avis sur les points à négocier’ nous a confié un professeur.

lundi 11 février 2008

Mairie de Rosso: Echec et mât

Mairie de Rosso : échec total
Onze mois après son élection à la mairie de Rosso, c’est la désillusion chez les habitants de Rosso. Un tonneau vide qui fait trop de bruit pour rien, voila la définition qui sied au nouveau maire de Rosso.
Les populations s’accrochent à l’espoir d’élections anticipées pour se débarrasser de Yérim Fassa qui passe plus de temps dans sa clinique que dans sa commune quand il n’est pas à l’étranger.

Le 10 février 2008 l’hôtel de ville de Rosso a réuni le conseil municipal en session ordinaire ; le wali du Trarza, le hakem de Rosso, le directeur régional de la sûreté ont assisté au conseil. Le wali a remercié à travers le conseil municipal les populations de Rosso pour l’accueil réservé aux rapatriés et a souligné que la mairie de Rosso est encore en deçà du niveau d’hygiène recommandé par la tutelle et se doit comme elle s’est engagée par la voix du maire à sécuriser les marchés afin d’éviter les incendies. Rappelons que le maire avait promis suite au dernier incendie du marché central de Rosso (il y a quelques mois) de placer des fontaines dans chaque marché. Encore une belle promesse dans le vent. Aujourd’hui selon le maire lui-même, ceux qui ont donné neuf véhicules à la mairie se plaignent notamment du manque d’entretien de ces véhicules et de la collecte des ordures ainsi que de l’état de la décharge. D’ailleurs une mission de supervision est attendue à Rosso le 19 mai prochain pour ces raisons.
Parlant des rapatriés le maire aux abonnés absents lors de leur mémorable retour s’est permis de dire qu’ils étaient négligés. Rappelons que lors du retour des rapatriés, M. Sidi Ould Messaoud maire adjoint qui a prononcé une allocution de bienvenue n’avait même pas trouvé l’écharpe du maire, car cet éternel pigeon voyageur qui se baladait entre Bologne et Milan, et n’a pas pu être joint car selon le SG de la commune la ligne de la mairie était suspendue. La commune trouve les moyens de payer les voyages du maire mais ne peut pas honorer la facture de Mauritel et ses employés candidats au départ volontaire battent le pavé pour recouvrer leurs droits.
Il a encore fait beaucoup de promesses pour les rapatriés mais ce n’est pas demain la veille pour les tenir. « J’ai visité les camps hier mais il n’y a pas d’eau,, ni de latrines, les bâches sont chaudes et des voleurs en ont déchiré quelques unes ; j’ai commandé des feuilles de zinc pour confectionner des latrines de fortune ; je vais installer des bassins d’eau… »
En fait à Rosso la seule chose visible c’est la réhabilitation du canal mais force est de reconnaître que ce projet était ficelé par Sow Mohamed Deïna, l’ancien maire.
Au niveau de la communication, le site de la mairie tristement connu pour ses nombreuses coquilles et la médiocrité de la plupart de ses articles, vient de publier un texte qui a fâché nombre de conseillers municipaux. Il s’agit de ‘Ndiourbel, capitale du Walo’.
L’ex maire Sow Deïna a soulevé le problème au cours du conseil en disant que c’était dangereux parce que nos voisins peuvent l’exploiter. ‘Se référera-t-il ajouté à l’historien Boubacar qui est sénégalais constitue une référence à l’adage qui dit ‘egtaa min charbou wa laghmou’.
Deïna a raconté que la seule relation entre le Brack du Walo et le fleuve était pour prouver à son peuple qu’il avait des pouvoirs occultes. Il quittait Nder à trente kilomètres du fleuve pour y plonger pour ressortir avec un poisson qu’un serviteur lui glissait… Un leurre pour tromper son peuple…
Le maire de Rosso qui est lui aussi un grand pigeon voyageur, un albatros quémandeur ramène il est vrai bien des choses à sa mairie ; mais c’est toujours en deçà du prix du dromadaire (‘B’ir’) Ces choses valent-elles cette reconnaissance signée par le web master du site de la mairie de Rosso. Telle est la question.

Réseau des journalistes du Trarza

vendredi 8 février 2008

l'état aux abonnés absents

Certaines pratiques que l'on croyait révolues ou du moins amoindries périclitent et ont encore des beaux jours devant eux. Le poids de la tribu pèse encore de tout son poids même dans les plus hautes sphères de l'état. Ainsi certains comportements font fi de toutes les lois et normes et défient même l'autorité de l'état.

Dans le courant du mois de septembre, le secrétaire général du ministère de l'économie et des finances fait un réaménagement restreint qui voit le trésorier régional de Rosso, Daha Mamadou Sy, muté à Kaédi et remplacé par Cheikh Mohamed Lemine Ould Ely précédemment comptable au centre national des ressources en eau(CNRE), alors que le trésorier régional de Kaédi, Mohamed Ould Djahloul hérite du poste de comptable au consulat de la Mauritanie a Las Palmas.

Cette note de service était datée du 05/09/07 et le 12/09/07 le trésorier régional de Rosso passe service à son successeur sous la supervision d'une mission du trésor et de la comptabilité publique. Et c'est là où les choses se gâtent car le trésorier de Kaédi pas content du poste qui lui est échu fait la sourde oreille et ne bouge pas créant ainsi une situation de blocage dont semble s'accommoder son ministère de tutelle.

A l'heure où les maîtres mots des pouvoirs publics sont la bonne gouvernance et l'état de droit ces comportements sont incompatibles avec ce credo. Quand pourrait on voir un état fort débarrassé de la glu des maux en "ISME

Des usagers se plaignent des postes de police au Trarza

Selon des usagers qui transitent régulièrement par les postes de «Diama», «Village», «Touguen», Jidrel Mohguen, «Baghdad» et «PK3» de Rosso) sur la route de Nouakchott, dont certains ont contacté l'ANI, les éléments de la police qui assurent les contrôles des véhicules et des passagers leur en font voir de toutes les couleurs en empochant des droits sur les nationaux et les étrangers, en monnaie locale et en devise, sans livrer des reçus ni papiers de quittance.Ces mêmes usagers ont déclaré à ANI qu'ils se sont rendus à Rosso pour en informer le directeur régional de la sûreté qui était en déplacement sur Nouakchott et se sont trouvés nez à nez avec des responsables de certains de ces postes qui attendent le retour de celui-ci pour lui verser les recettes réalisées au niveau de leurs postes de contrôle. De l'avis d'un spécialiste en la matière interrogé par ANI, bien que ce butin atteindrait 6 à 7 millions UM par mois -si on regroupe les recettes versées par les commissariats et les postes- les agents de la police n'en perçoivent que des miettes avec des forfaits mensuels de 3000UM pour l'adjudant, 2000UM pour le brigadier chef et 1500UM pour le brigadier et pour l'agent. Et de préciser : «Avec l'ancien directeur de la sûreté du Trarza, la recette du poste de Diama atteignait 1 million par mois, celle de «Village» 250.000UM, le poste de «PK 3» pas moins de 300.000UM, alors que Tounguen et Baghdad font chacun 180.000 UM et au plus bas de l'échelle Jidrel Mohguen avec 120.000UM. Ceci est valable également pour toutes les autres directions régionales, en particulier celles de Nouakchott, Nouadhibou, Zouérate et Néma.» Ce spécialiste ajoutera qu'il faudrait que le caractère légal de ce pactole soit défini pour toutes les directions régionales de la sûreté et les commissariats afin que l'image de l'Etat n'en pâtisse pas aux yeux du citoyen et de l'étranger, d'une part et d'autre part, qu'il soit distribué de façon équitable entre les éléments de la police au lieu de servir à enrichir les directeurs régionaux et les commissaires.

sommes nous des damnés?

De Taya et sa bande on avait cru en être débarrassé avec l'élection de SIDIOCA. Pour ceux qui y crurent dur fut la chute, car il ne fall...