vendredi 29 février 2008

La colère des amateurs de lutte à Rosso

La district de lutte à Rosso a des difficultés depuis la district a écarté Alpha Boye dit Pelepelepe de la commission. La ville de Rosso est morte, il n'y a plus aucune activité de lutte à Rosso depuis un année.Alpha était le seul moteur qui organisait les arènes à Rosso, malgré la complicité de la fédération mauritanienne de lutte du district de Rosso qui ont mis Alpha Boye out. Les amateurs Rossossois réclament le retour de Alpha Boye à la tête du district afin que les activités revivent.
un hakem pas comme les autres
Le jeudi 21 fevrier 2008, la veille de l'arrivée du ministre de l'intérieur et une forte délégation de la HCR pour rendre visite nos concitoyens revenant du Sénégal au PK 6 de Rosso Mauritanie, le premier magistrat de la ville qui na jamais assisté à des évènements pareils depuis son investiture pour organiser, le maire a planté des petites tentes qui ne peuvent même pas acceuillir 20 personnes.Le hakem de Rosso a changé la situation à la dernière minute en amenant des grandes tentes pour que la cérémonie d'accueil soit à la classe, à la hauteur. A la grande surprise la colére du maire s'éclate devant le Hakem central...Voilà les réalité que je n'ai jamais cessé de dire que la ville de Rosso n'a pas l'homme qu'il faut à la tête du conseil minucipal.

Hamidou Saidou Bâ
Chauffeur
tel: 650 01 88

Rosso, les Autorités : ''l'interet des populations est prioritaire!''

Ce jeudi 28 février, certains notables de Rosso issus des différents quartiers, ont rendu visitent au Hakem central pour dénoncer, le traitement que leurs réservent les boulangers de la ville. En effet depuis deux ans, le pain à Rosso est de piètre qualité et son poids n’est pas conforme aux normes en vigueur dans le pays. A l’issue de leur entretien, le Hakem leur a donné l’assurance que ce problème de pain sera résolu plus vite. La solution viendra de Tiguintt, en effet les boulangers de Rosso avec qui le Hakem avait déjà négocié n’ont pas voulu prendre en considération les recommandations de celui-ci. Par conséquent le Hakem s’est adressé aux boulangers de Tiguintt à qui il versera la subvention et il leurs a par la même occasion assuré toute la protection que leurs garantie la loi, car pour les autorités, les intérêts de la population sont prioritaires. Au cour de cet entretien, le Hakem a soulevé un certains nombres de points sur lesquels, il avait pris initiative pour atténuer les difficultés des ménages : il s’agit du problème de la viande et de ses conditions d’hygiènes et du problèmes des médicaments, de leurs qualités et leurs prix. Les populations de Rosso et environnant pourront ressentir bientôt ces améliorations, s’est engagé le Hakem devant les notables, maintenant pour plus d’améliorations les populations doivent se rapprocher plus des autorités administratives locales et exiger leurs droits.La délégation des notables a tenu à remercier et à féliciter les autorités locales actuelles de Rosso, notamment le Wali, le Hakem et le directeur de la sûreté pour ces améliorations positives enregistrées ces dernières temps et qui font du bien être des populations une prioritaire conformément au recommandations du Président de la République et son gouvernement (de mémoire de Rossossois, on a vu peu d’autorité de ce genre, nous nous en félicitons de vive voix) a ajouté le porte parole de la délégation

Hamidou Saidou Ba.

Commune de Rosso : les précisions du maire

le 20 février le réseau des journalistes du Trarza a rencontré le maire de Rosso dans la salle de conférence de la mairie. Cet entretien a eu lieu grâce à la conseillère municipale Diariétou Sy qui tenait à dissiper le ‘malentendu’ entre le maire et les membres du RJTCD auteurs d’un article intitulé ’Mairie de Rosso : échec total’.
L’entretien qui a duré deux heures a permis de faire le tour de la question. Le maire a souligné dès le début qu’il préférait rencontrer d’abord les membres du réseau et à l’issue de cette réunion, convoquer une autre rencontre élargie avec son secrétaire général, son chargé de communication et l’avocat de la commune entre autres.
Nous vous donnons ici un compte rendu de l'entretien avec le premier article en annexe. Au cours de l’entretien, le maire relisant l’article en question a donné des précisions :‘Les populations s’accrochent à l’espoir d’élections anticipées pour se débarrasser de Yérim Fassa qui passe plus de temps dans sa clinique que dans sa commune quand il n’est pas à l’étranger’.Sur ce point le maire a dit que même à Nouakchott il est débordé par le travail qu’il fait pour la commune : rencontres avec des ambassadeurs, des ONG, des ministres à tel point que son entreprise en pâtit et que le conseil d’administration a fait appel à cinq autres médecins pour le suppléer.
‘Rappelons que le maire avait promis suite au dernier incendie du marché central de Rosso (il y a quelques mois) de placer des fontaines dans chaque marché’. Le maire a précisé qu’il ne s’agissait pas de bornes fontaines mais de bouches d’incendie et qu’il est question de les placer après la reconstruction du marché.
‘Aujourd’hui selon le maire lui-même les donateurs se plaignent. Il y a une nuance dira le maire entre ‘les donateurs ne sont pas contents’ et les donateurs se plaignent, rappelant au passage que cette information qui n’est pas en sa faveur, il aurait pu la taire mais par franchise et honnêteté il a préféré la donner.
‘M. Sidi Ould Messoud maire adjoint qui a prononcé une allocution de bienvenue n’avait même pas trouvé l’écharpe du maire’. Selon M. Fassa, l’écharpe était bien dans le bureau. Sans doute pour une raison ou une autre, le chargé de sécurité et le secrétaire général n’ont pas voulu donner l’écharpe au deuxième adjoint.Pour ce qui est de la suspension de la ligne, le maire a précisé que cela a été de très courte durée : moins de 24 heures. ‘La commune trouve les moyens de payer les voyages du maire mais ne peut pas honorer la facture de Mauritel et ses employés candidats au départ volontaire battent le pavé pour recouvrer leurs droits’. Concernant ses voyages le maire a précisé qu’ils ont été financés soit par l’AMM (Association des maires de Mauritanie), l’Etat ou la Coopération espagnole ou le PDM (Programme de développement municipal) et que d’autre part, il n’a jamais amené à la commune la moindre facture. Par rapport aux candidats au départ volontaire, il a assuré qu’ils ont commencé à être payés le 11 et que le 12 le dernier avait perçu ses droits alors que l’article était publié le 13 février.
Pour ce qui est du 'projet ficelé par Sow Deyna' le maire a précisé que ce projet c'est lui qui l'a ficelé. Le maire a donc balayé d’un revers de main toutes les ‘accusations’ du RJTCD avant d’expliquer les réticences de son secrétaire général à déposer la plainte et l’intervention d’un notable de la ville que l’avocat avait consulté.
Si personne n'a demandé à M. Fassa de donner les preuves matérielles de tout ce que le maire a avancé c'est que bien qu'il soit un être humain avec ses défauts et ses qualités, tout le monde lui reconnaissant sa franchise et son honnêteté.Prenant la parole tour à tour les membres du réseau ont accepté que l’on puisse parler de sous information mais ont rejeté le terme de diffamation. Ils ont déploré le déficit de communication entre la commune et les journalistes et rappelé que le précédent maire n’a jamais été épargné par les journalistes mais qu’aucun d’eux n’avait été traduit devant la justice.
Les membres du réseau ont aussi précisé qu’il suffisait d’user du droit de réponse pour remettre tout à l’ordre en ajoutant que si la structure chargée de la communication de la commune avait pris le soin de recueillir tous les éléments de réponse du maire par rapport à l’article, et les avait publiés, elle aurait apporté un démenti qui discréditerait de façon durable le réseau.
Réseau des journalistes du Trarza

jeudi 21 février 2008

L'AJD /MR visite les trois sites des rapatriés (PK6, Demal-Deuk, et Toulel Diery)

"Même s'il y a une volonté politique pour le retour des déportés, quelque part elle n'est pas appliquée au niveau local. Nous demandons à ce que l'Etat reprenne en main cette situation. Il y a des choses qui peuvent attendre mais il y a aussi des choses qu'il faudra régler immédiatement puisque les conditions de vie de ces rapatriés sont précaires", déclare le président de l'AJD/MR lors de sa visite de sites à Rosso
Depuis le retour des rapatriés mauritaniens, plusieurs personnalités politiques, religieuses, hommes de bonnes volontés se succèdent dans leurs sites pour apporter des assistances de différentes natures. Ce jeudi 14 février, c'était l'AJD/MR qui était à L'honneur. Ibrahima Moctar Sarr, accompagné d'une délégation a eu à visiter PK6, Demal-Deuk et Toulel Diery, tous des sites des rapatriés dans le département de Rosso
Arrivée à Rosso vers 11 heures, la délégation s'est rendue à la wilaya, à la préfecture pour rencontrer les responsables administratives avant de poursuivre l'itinéraire de leur visite du jour. Au PK 6, cette délégation a rencontré les rapatriés en présence de Aliw Sow responsable du site Apres avoir expliqué le motif de leur visite, le responsable de ce site ne manqua pas de les remercier au nom de sept familles des rapatriés.Par la suite ce responsable ne tarissait pas d'énumérer certains points de désolation. : " Avant 89, ma famille avait une coopérative de 14 ha à la pleine M'pourié. Depuis mon retour, j'ai souligné ce cas au préfet mais jusqu'à présent rien n'a changé. En plus, depuis notre arrivée, nous logeons sous des tentes et c'est tout récemment que certains partenaires du gouvernement envisagent de construire une seule chambre de 20 mètres carrés pour chaque famille. C'est vraiment insignifiant du tout vu la composition de chaque famille (enfants, filles et garçons). D'autre part, nous avons eu la visite du directeur d'école du village ; il a procédé à une distribution de manuels didactiques à nos enfants qui étaient. Scolarisés. Selon le directeur, nos enfants pourront fréquenter l'école dans les jours à venir. Pour ceux qui avaient du bétail avant leur déportation, rien n'est évoqué en ce sens. Après le PK6, les deux autres sites ont été visités par cette délégation. Et toujours c'est le même son de cloche qui retenti : conditions jugées difficiles par les rapatriés. En plus du soutien morale aux rapatriés, cette délégation a remis une enveloppe pour chaque site visité.Dans l'après midi, Ibrahima Moctar Sarr à tenu un point de presse à la maison des jeunes. Nous avons recueilli ces propos : " L'objet de notre visite ici c'est de visiter les rapatriés du premier contingent. Nous sommes venus voir dans quelles conditions ils se trouvent actuellement ; est-ce qu'ils sont assistés, voir quels sont leurs problèmes pour pouvoir en juger et par la suite prendre notre disposition .S'il y a des manquements nous allons interpellé l'Etat. Nous sommes ici parce que nous continuons notre combat qui dure depuis plus dix neuf ans .Nous sommes entrain de nous battre pour que les réfugiés mauritaniens reviennent dans la dignité et dans l'organisation. Lorsque j'étais député sous le label de l'ex parti Action pour le Changement (AC), j'etais le premier à poser le problème des déportés et celui du passif humanitaire à l'assemblée Nationale. A l'époque, le premier ministre Cheikh El Aviya avait estimé que c'était une ligne rouge et par conséquent il ne fallait pas en parler. La suite vous connaissez : L'ex parti AC a été dissout. Aujourd'hui, nous avons visité trois sites. Pour l'essentiel nous constatons que l'état n'était pas prêt par rapport à ce retour. Il n'y avait aucune structure d accueil sur place. Le HCR avait dressé seulement des tentes dans certaines localités, les latrines et une adduction d'eau sont en construction. Mais il faudra souligner que les tentes ne sont pas adéquates parce qu'il fait excessivement chaud le jour d'ailleurs à un moment donné nous étions obligés de sortir des tentes pour continuer à ciel ouvert nos discussions avec les responsables des sites. Les rapatries qui avaient construit des habitations plus ou moins modestes pour se retrouvaient dans des conditions précaires. Sur le plan alimentaire, le peu de ration qu'on leur avait distribué est pratiquement épuisé. Ils ne savent plus que faire .C'est une situation catastrophique et dangereuse. Je ne manquerais pas de le souligner au Président de la République, une fois à NKTT. Le PAM, le HCR, L'ALPD et les bonnes volontés ne sont là que pour faciliter, pour aider, dès l'instant que les rapatries sont chez eux, C'est à l'Etat de prendre ses responsabilités On ne peut pas demander au HCR d'assister les mauritaniens qui sont dans leur pays. S'il y a la volonté politique, quelque part elle n'a pas été appliquée strictement au niveau local et ça il faut le souligner. Nous demandons à ce que l'Etat rattrape cette situation parce qu'il y a des choses qui peuvent attendre un mois deux mois mais il y a aussi des choses qui doivent être faites immédiatement. Les rapatriés n'ont plus rien à manger et ne peuvent pas continuer à habiter sous ses tentes et les chambres que certains partenaires sont entrain de construire, une seule chambre par famille, ne répondent à leurs attentes".
Entretien:
Jusqu'à quel point votre parti a-t-il été impliqué par ce processus de retour des déportés ?
- Ibrahima Sarr : Comme vous le savez, jusqu'à une date récente après les élections présidentielles, une certaine tendance au sein du pouvoir avait voulu marginaliser L'AJD/MR parce que ce n'est pas un parti représenté a l'assemblée nationale parce que Ibrahima sarr a gêné beaucoup de gens et on ne veut pas lui donner de l'importance. Certains avaient voulu le mettre à l'écart mais ils ont compris que ce n'est pas possible. C'est pourquoi avec les autres partis de l'opposition, les quatre autres, nous sommes impliqués dans toutes les grandes décisions dans toutes les grandes actions que l'Etat devait entreprendre en faveur des déportes. Nous avons rencontré à plusieurs reprises le président de la république pour discuter avec lui sur la question. Nous avons été associés aux dernières journées de concertation sur le retour des réfugiés et sur la question du passif humanitaire.
Apres cette visite de sites des rapatriés, que pensez-vous du retour de ceux qui ne sont pas encore rentrés au pays ?Ibrahima Sarr : Il y a des gens qui ne veulent pas que les déportés reviennent. Ces derniers qui travaillent au niveau de l'Etat qui sont chargé de cette mission, de faire revenir les déportés mais ils font tout pour le saboter. Et ces gens là ne vous trompez pas, ils ne sont pas simplement dans le camp arabe mais ils sont aussi dans le camp Négro -Africain. Il est important de rappeler qu'il y a des negro-Africains qui ont commis énormément de forfaits durant ces évènements de 89 et ils ne voudraient pas que les réfugiés reviennent. Nous ne devons pas travailler en leur faveur, car si les réfugiés ne reviennent pas c'est un échec et cela va remettre encore à plus tard la question de l'unité nationale. Par conséquent notre rôle, ce n'est pas de dire aux déportés ne revenez pas mais de demander à l'Etat de prendre tout ce qu'il faut faire pour qu'ils reviennent dans des bonnes conditions. Les réfugiés en Europe ou en Amérique envoient des messages pour dire aux déportés restez là-bas tant que la question de l'unité nationale n'est pas réglée ; ne revenez -pas mais c'est une aberration. La lutte, la vraie lutte qu'il faudra mener c'est ici sur le terrain pour demander à l'Etat de prendre ses responsabilités. Si l'Etat ne prend pas ses responsabilités nous prendrons les notre. Nous pouvons bien demander à ceux qui sont encore au Sénégal et au Mali d'attendre encore que les conditions soient réunies.
Eveil Hebdo L'AJD /MR visite les trois sites des rapatriés (PK6, Demal-Deuk, et Toulel Diery)
"Même s'il y a une volonté politique pour le retour des déportés, quelque part elle n'est pas appliquée au niveau local. Nous demandons à ce que l'Etat reprenne en main cette situation. Il y a des choses qui peuvent attendre mais il y a aussi des choses qu'il faudra régler immédiatement puisque les conditions de vie de ces rapatriés sont précaires", déclare le président de l'AJD/MR lors de sa visite de sites à Rosso
Depuis le retour des rapatriés mauritaniens, plusieurs personnalités politiques, religieuses, hommes de bonnes volontés se succèdent dans leurs sites pour apporter des assistances de différentes natures. Ce jeudi 14 février, c'était l'AJD/MR qui était à L'honneur. Ibrahima Moctar Sarr, accompagné d'une délégation a eu à visiter PK6, Demal-Deuk et Toulel Diery, tous des sites des rapatriés dans le département de Rosso
Arrivée à Rosso vers 11 heures, la délégation s'est rendue à la wilaya, à la préfecture pour rencontrer les responsables administratives avant de poursuivre l'itinéraire de leur visite du jour. Au PK 6, cette délégation a rencontré les rapatriés en présence de Aliw Sow responsable du site Apres avoir expliqué le motif de leur visite, le responsable de ce site ne manqua pas de les remercier au nom de sept familles des rapatriés.Par la suite ce responsable ne tarissait pas d'énumérer certains points de désolation. : " Avant 89, ma famille avait une coopérative de 14 ha à la pleine M'pourié. Depuis mon retour, j'ai souligné ce cas au préfet mais jusqu'à présent rien n'a changé. En plus, depuis notre arrivée, nous logeons sous des tentes et c'est tout récemment que certains partenaires du gouvernement envisagent de construire une seule chambre de 20 mètres carrés pour chaque famille. C'est vraiment insignifiant du tout vu la composition de chaque famille (enfants, filles et garçons). D'autre part, nous avons eu la visite du directeur d'école du village ; il a procédé à une distribution de manuels didactiques à nos enfants qui étaient. Scolarisés. Selon le directeur, nos enfants pourront fréquenter l'école dans les jours à venir. Pour ceux qui avaient du bétail avant leur déportation, rien n'est évoqué en ce sens. Après le PK6, les deux autres sites ont été visités par cette délégation. Et toujours c'est le même son de cloche qui retenti : conditions jugées difficiles par les rapatriés. En plus du soutien morale aux rapatriés, cette délégation a remis une enveloppe pour chaque site visité.Dans l'après midi, Ibrahima Moctar Sarr à tenu un point de presse à la maison des jeunes. Nous avons recueilli ces propos : " L'objet de notre visite ici c'est de visiter les rapatriés du premier contingent. Nous sommes venus voir dans quelles conditions ils se trouvent actuellement ; est-ce qu'ils sont assistés, voir quels sont leurs problèmes pour pouvoir en juger et par la suite prendre notre disposition .S'il y a des manquements nous allons interpellé l'Etat. Nous sommes ici parce que nous continuons notre combat qui dure depuis plus dix neuf ans .Nous sommes entrain de nous battre pour que les réfugiés mauritaniens reviennent dans la dignité et dans l'organisation. Lorsque j'étais député sous le label de l'ex parti Action pour le Changement (AC), j'etais le premier à poser le problème des déportés et celui du passif humanitaire à l'assemblée Nationale. A l'époque, le premier ministre Cheikh El Aviya avait estimé que c'était une ligne rouge et par conséquent il ne fallait pas en parler. La suite vous connaissez : L'ex parti AC a été dissout. Aujourd'hui, nous avons visité trois sites. Pour l'essentiel nous constatons que l'état n'était pas prêt par rapport à ce retour. Il n'y avait aucune structure d accueil sur place. Le HCR avait dressé seulement des tentes dans certaines localités, les latrines et une adduction d'eau sont en construction. Mais il faudra souligner que les tentes ne sont pas adéquates parce qu'il fait excessivement chaud le jour d'ailleurs à un moment donné nous étions obligés de sortir des tentes pour continuer à ciel ouvert nos discussions avec les responsables des sites. Les rapatries qui avaient construit des habitations plus ou moins modestes pour se retrouvaient dans des conditions précaires. Sur le plan alimentaire, le peu de ration qu'on leur avait distribué est pratiquement épuisé. Ils ne savent plus que faire .C'est une situation catastrophique et dangereuse. Je ne manquerais pas de le souligner au Président de la République, une fois à NKTT. Le PAM, le HCR, L'ALPD et les bonnes volontés ne sont là que pour faciliter, pour aider, dès l'instant que les rapatries sont chez eux, C'est à l'Etat de prendre ses responsabilités On ne peut pas demander au HCR d'assister les mauritaniens qui sont dans leur pays. S'il y a la volonté politique, quelque part elle n'a pas été appliquée strictement au niveau local et ça il faut le souligner. Nous demandons à ce que l'Etat rattrape cette situation parce qu'il y a des choses qui peuvent attendre un mois deux mois mais il y a aussi des choses qui doivent être faites immédiatement. Les rapatriés n'ont plus rien à manger et ne peuvent pas continuer à habiter sous ses tentes et les chambres que certains partenaires sont entrain de construire, une seule chambre par famille, ne répondent à leurs attentes".
Entretien:
Jusqu'à quel point votre parti a-t-il été impliqué par ce processus de retour des déportés ?
- Ibrahima Sarr : Comme vous le savez, jusqu'à une date récente après les élections présidentielles, une certaine tendance au sein du pouvoir avait voulu marginaliser L'AJD/MR parce que ce n'est pas un parti représenté a l'assemblée nationale parce que Ibrahima sarr a gêné beaucoup de gens et on ne veut pas lui donner de l'importance. Certains avaient voulu le mettre à l'écart mais ils ont compris que ce n'est pas possible. C'est pourquoi avec les autres partis de l'opposition, les quatre autres, nous sommes impliqués dans toutes les grandes décisions dans toutes les grandes actions que l'Etat devait entreprendre en faveur des déportes. Nous avons rencontré à plusieurs reprises le président de la république pour discuter avec lui sur la question. Nous avons été associés aux dernières journées de concertation sur le retour des réfugiés et sur la question du passif humanitaire.
Apres cette visite de sites des rapatriés, que pensez-vous du retour de ceux qui ne sont pas encore rentrés au pays ?Ibrahima Sarr : Il y a des gens qui ne veulent pas que les déportés reviennent. Ces derniers qui travaillent au niveau de l'Etat qui sont chargé de cette mission, de faire revenir les déportés mais ils font tout pour le saboter. Et ces gens là ne vous trompez pas, ils ne sont pas simplement dans le camp arabe mais ils sont aussi dans le camp Négro -Africain. Il est important de rappeler qu'il y a des negro-Africains qui ont commis énormément de forfaits durant ces évènements de 89 et ils ne voudraient pas que les réfugiés reviennent. Nous ne devons pas travailler en leur faveur, car si les réfugiés ne reviennent pas c'est un échec et cela va remettre encore à plus tard la question de l'unité nationale. Par conséquent notre rôle, ce n'est pas de dire aux déportés ne revenez pas mais de demander à l'Etat de prendre tout ce qu'il faut faire pour qu'ils reviennent dans des bonnes conditions. Les réfugiés en Europe ou en Amérique envoient des messages pour dire aux déportés restez là-bas tant que la question de l'unité nationale n'est pas réglée ; ne revenez -pas mais c'est une aberration. La lutte, la vraie lutte qu'il faudra mener c'est ici sur le terrain pour demander à l'Etat de prendre ses responsabilités. Si l'Etat ne prend pas ses responsabilités nous prendrons les notre. Nous pouvons bien demander à ceux qui sont encore au Sénégal et au Mali d'attendre encore que les conditions soient réunies.
Eveil Hebdo

visite des sites d'accueil des déportés de retour de l'Ufp : le constat

Le 07 février 2008, la mission a visité les trois sites d’accueil des déportés arrivés depuis le 29 janvier 2008 en Mauritanie.1. Premier site : Médina Salam
Le village de Médina Salam est situé à 35 km de Rosso sur la route de Boghé. Il est peuplé par plus de 250 personnes toutes d’origine wolof, possède deux classes pour la scolarisation de ses enfants et une case de santé sans infirmier. La mission y est arrivée le même jour à 19H et fût accueillie par le chef de village Mr Yacoub Diop, ex capitaine de l’armée mauritanienne déporté en 1989 et rentré dans la vague des retours de 1994-1998.Les six (6) familles de retour dans cette localité ont été logées par le HCR sous neuf bâches en plastique de 5m X 2.5m. Il ne nous a pas été signalé une occupation illégale de domicile des personnes ayant été déportées.
Les familles ont reçu à leur arrivée une ration et une dotation distribuées par le PAM et le HCR :
24 500 UM par famille en espèces pour 7 jours (HCR)
175 kg de riz par famille pour 45 jours
40 kg de haricots par famille pour 45 jours
9 litres d’huile par famille pour 45 jours
18 kg de mais par famille pour 45 jours
1.8 kg de sel par famille pour 45 jours
Les matelas n’ont pas été livrés aux compatriotes de retour malgré la promesse du HCR.
La situation des terres cultivables se résume comme suit :
le village possédait quatre (4) périmètres irrigués dont deux (2) ont été restitués lors du premier retour des déportés en 1994-1998. Reste à ce jour deux (2) autres périmètres de 25 ha et 60 ha non encore restitués. Ces derniers ne sont pas occupés par des moussafarines mais par des notables de la région ou des hommes d’affaires nationaux venus d’ailleurs
Le village possédait quatre cent (400) ha dans le Walo. A ce jour, pas un mètre carré n’a été restitué. Tout comme pour les périmètres irrigués non restitués, les terres du Walo sont occupées par des hommes d’affaires et des notables venus d’ailleurs dont un européen qui s’est approprié leur jardin fruitier
Les compatriotes revenus sont des hommes actifs et ils passent actuellement le plus clair de leur temps à tourner en rond. Ils commencent à se plaindre des conditions d’existence actuelles et ne croient pas recouvrer leurs droits rapidement tel que promis par les autorités au moment des négociations pour leur retour rapide.
Par ailleurs, le chef de village nous a déclaré qu’il reste environ quarante (40) familles du village soit 240 personnes en attente dans les camps de réfugiés. Ces personnes attendent de voir les conditions de réinsertion de la première vague pour s’engager dans le retour au pays.
Enfin, le village se plaint de l’absence d’appui des autorités pour la réparation du forage en panne depuis plus de deux ans (promesse du HCR), la construction de deux autres classes compte tenu de l’augmentation des élèves à scolariser, le renforcement du poste de santé et l’affectation d’un infirmier pour son fonctionnement.
Il faut souligner que l’ensemble des compatriotes concernés par ce retour a d’abord été recensé dès leur arrivée en vue de l’attribution de leurs pièces d’état civil.
2. Deuxième site : Rosso
Cinq (5) familles ont été réinsérées dans la ville de Rosso. Ces familles ont reçu la même dotation en espèces (24 500 UM par famille) du HCR et la même ration de 45 jours du PAM que leurs compatriotes de Médina Salam. Leur implantation dans une grande ville ayant des infrastructures de base (eau, électricité, hôpital, écoles) leur permettra de bénéficier de ces commodités absentes dans le milieu rural.
Le Hakem de Rosso a programmé à leur profit une distribution de terrain sans préjudice de leurs droits de propriété sur des immeubles occupés par d’autres. Ces familles sont en contact avec le Hakem de Rosso qui est disponible et à leur écoute mais n’a rien d’autre à leur offrir. Il les renvoie à la nouvelle agence d’appui en charge de la réinsertion des déportés de retour au pays.
3. Troisième site : PK 06
La localité de Baktt située au PK06 a retrouvé sept (7) de ses familles en exil depuis 1989. Ces familles ont été installées par le HCR dans quatorze (14) bâches de 5m X 2.5m. Ces bâches sont inutilisables entre 11H et 16H à cause de la chaleur. Il n’y a pas de toilettes aménagées et seul existe un robinet tiré à partir de la canalisation de la SNDE passant non loin du site. De même, il n’y a ni poste de santé, ni classe et ni branchement électrique. Ces familles ont reçu la même dotation du HCR et du PAM que les autres familles de déportés revenus en même temps .
Concernant la situation des terres, les familles cultivaient avant leur déportation des parcelles dans le périmètre irrigué de Rosso. Le Hakem de Rosso déclare avoir effectué les formalités de rétrocession auprès de la direction de la plaine pour que les bénéficiaires retrouvent rapidement leurs droits.
Les responsables de la localité, nous ont signalé la visite du fils du président Sidi O. Cheikh Abdallah qui a constaté les conditions médiocres d’accueil des compatriotes de retour et a promis d’aider à y remédier. A ce jour, aucune suite à sa visite n’a été signalée.
Il reste environ dix (10) familles originaires de cette localité qui sont restées en attente dans les camps de réfugiés au Sénégal pour s’assurer de la bonne réinsertion de leurs concitoyens.Nos observations
l’accueil des déportés le 29 janvier 2008 a été fait dans la plus grande précipitation. L’Agence nationale d’accueil et de réinsertion des réfugiés (ANAIR) n’a pas encore fini de s’organiser, la commission nationale d’identification ainsi que les commissions régionales et départementales ne sont pas encore constituées et la commission nationale d’orientation et de concertation n’est pas encore été entièrement composée.
la cérémonie d’accueil n’a pas eu la dimension que l’événement requiert : le gouvernement était juste représenté par le ministre secrétaire général de la présidence et le ministre de l’intérieur. A l’exception de l’APP, aucun parti de la majorité présidentielle n’était représenté. Les partis de l’opposition démocratique AJD / MR, Hatem, RFD, l’UFP et Tewassoul étaient présents. Les deux derniers étaient représentés par une délégation de très haut niveau
la réinstallation des 18 familles compatriotes rentrées le 29 janvier 2008 s’achemine vers un échec si des mesures urgentes ne sont pas prises immédiatement. Ce constat est partagé par l’ensemble de nos compatriotes de retour. Leurs conditions matérielles de survie dans les camps de réfugiés (pour beaucoup) étaient bien meilleures que celles actuelles dans leur propre pays
convaincre les déportés encore dans les camps de réfugiés de revenir dans de telles conditions risque d’être une mission très difficile
Nos propositions :
d’informer les autorités au plus haut niveau de la dérive de l’opération de retour de nos compatriotes et des risques que cela va engendrer pour l’unité et la réconciliation nationales
que l’Agence nationale d’accueil et de réinsertion des réfugiés prenne sérieusement en charge ces dix huit (18) familles revenues au pays et assure pleinement leur réinsertion en abordant tous les aspects sans détours : restitution des terres cultivables, accès à l’eau potable, réhabilitation ou création de classes et de poste de santé, appui pour le réaménagement ou la construction de logement à usage d’habitation, formation professionnelle et accès à l’emploi par des recrutements ou par le montage d’activités génératrices de revenus
Nouakchott le 10 février 2008.
La commission nationale de l’UFP chargée des déportés et du passif humanitaire
visite des sites d'accueil des déportés de retour de l'Ufp : le constat
Le 07 février 2008, la mission a visité les trois sites d’accueil des déportés arrivés depuis le 29 janvier 2008 en Mauritanie.1. Premier site : Médina Salam
Le village de Médina Salam est situé à 35 km de Rosso sur la route de Boghé. Il est peuplé par plus de 250 personnes toutes d’origine wolof, possède deux classes pour la scolarisation de ses enfants et une case de santé sans infirmier. La mission y est arrivée le même jour à 19H et fût accueillie par le chef de village Mr Yacoub Diop, ex capitaine de l’armée mauritanienne déporté en 1989 et rentré dans la vague des retours de 1994-1998.Les six (6) familles de retour dans cette localité ont été logées par le HCR sous neuf bâches en plastique de 5m X 2.5m. Il ne nous a pas été signalé une occupation illégale de domicile des personnes ayant été déportées.
Les familles ont reçu à leur arrivée une ration et une dotation distribuées par le PAM et le HCR :
24 500 UM par famille en espèces pour 7 jours (HCR)
175 kg de riz par famille pour 45 jours
40 kg de haricots par famille pour 45 jours
9 litres d’huile par famille pour 45 jours
18 kg de mais par famille pour 45 jours
1.8 kg de sel par famille pour 45 jours
Les matelas n’ont pas été livrés aux compatriotes de retour malgré la promesse du HCR.
La situation des terres cultivables se résume comme suit :
le village possédait quatre (4) périmètres irrigués dont deux (2) ont été restitués lors du premier retour des déportés en 1994-1998. Reste à ce jour deux (2) autres périmètres de 25 ha et 60 ha non encore restitués. Ces derniers ne sont pas occupés par des moussafarines mais par des notables de la région ou des hommes d’affaires nationaux venus d’ailleurs
Le village possédait quatre cent (400) ha dans le Walo. A ce jour, pas un mètre carré n’a été restitué. Tout comme pour les périmètres irrigués non restitués, les terres du Walo sont occupées par des hommes d’affaires et des notables venus d’ailleurs dont un européen qui s’est approprié leur jardin fruitier
Les compatriotes revenus sont des hommes actifs et ils passent actuellement le plus clair de leur temps à tourner en rond. Ils commencent à se plaindre des conditions d’existence actuelles et ne croient pas recouvrer leurs droits rapidement tel que promis par les autorités au moment des négociations pour leur retour rapide.
Par ailleurs, le chef de village nous a déclaré qu’il reste environ quarante (40) familles du village soit 240 personnes en attente dans les camps de réfugiés. Ces personnes attendent de voir les conditions de réinsertion de la première vague pour s’engager dans le retour au pays.
Enfin, le village se plaint de l’absence d’appui des autorités pour la réparation du forage en panne depuis plus de deux ans (promesse du HCR), la construction de deux autres classes compte tenu de l’augmentation des élèves à scolariser, le renforcement du poste de santé et l’affectation d’un infirmier pour son fonctionnement.
Il faut souligner que l’ensemble des compatriotes concernés par ce retour a d’abord été recensé dès leur arrivée en vue de l’attribution de leurs pièces d’état civil.
2. Deuxième site : Rosso
Cinq (5) familles ont été réinsérées dans la ville de Rosso. Ces familles ont reçu la même dotation en espèces (24 500 UM par famille) du HCR et la même ration de 45 jours du PAM que leurs compatriotes de Médina Salam. Leur implantation dans une grande ville ayant des infrastructures de base (eau, électricité, hôpital, écoles) leur permettra de bénéficier de ces commodités absentes dans le milieu rural.
Le Hakem de Rosso a programmé à leur profit une distribution de terrain sans préjudice de leurs droits de propriété sur des immeubles occupés par d’autres. Ces familles sont en contact avec le Hakem de Rosso qui est disponible et à leur écoute mais n’a rien d’autre à leur offrir. Il les renvoie à la nouvelle agence d’appui en charge de la réinsertion des déportés de retour au pays.
3. Troisième site : PK 06
La localité de Baktt située au PK06 a retrouvé sept (7) de ses familles en exil depuis 1989. Ces familles ont été installées par le HCR dans quatorze (14) bâches de 5m X 2.5m. Ces bâches sont inutilisables entre 11H et 16H à cause de la chaleur. Il n’y a pas de toilettes aménagées et seul existe un robinet tiré à partir de la canalisation de la SNDE passant non loin du site. De même, il n’y a ni poste de santé, ni classe et ni branchement électrique. Ces familles ont reçu la même dotation du HCR et du PAM que les autres familles de déportés revenus en même temps .
Concernant la situation des terres, les familles cultivaient avant leur déportation des parcelles dans le périmètre irrigué de Rosso. Le Hakem de Rosso déclare avoir effectué les formalités de rétrocession auprès de la direction de la plaine pour que les bénéficiaires retrouvent rapidement leurs droits.
Les responsables de la localité, nous ont signalé la visite du fils du président Sidi O. Cheikh Abdallah qui a constaté les conditions médiocres d’accueil des compatriotes de retour et a promis d’aider à y remédier. A ce jour, aucune suite à sa visite n’a été signalée.
Il reste environ dix (10) familles originaires de cette localité qui sont restées en attente dans les camps de réfugiés au Sénégal pour s’assurer de la bonne réinsertion de leurs concitoyens.Nos observations
l’accueil des déportés le 29 janvier 2008 a été fait dans la plus grande précipitation. L’Agence nationale d’accueil et de réinsertion des réfugiés (ANAIR) n’a pas encore fini de s’organiser, la commission nationale d’identification ainsi que les commissions régionales et départementales ne sont pas encore constituées et la commission nationale d’orientation et de concertation n’est pas encore été entièrement composée.
la cérémonie d’accueil n’a pas eu la dimension que l’événement requiert : le gouvernement était juste représenté par le ministre secrétaire général de la présidence et le ministre de l’intérieur. A l’exception de l’APP, aucun parti de la majorité présidentielle n’était représenté. Les partis de l’opposition démocratique AJD / MR, Hatem, RFD, l’UFP et Tewassoul étaient présents. Les deux derniers étaient représentés par une délégation de très haut niveau
la réinstallation des 18 familles compatriotes rentrées le 29 janvier 2008 s’achemine vers un échec si des mesures urgentes ne sont pas prises immédiatement. Ce constat est partagé par l’ensemble de nos compatriotes de retour. Leurs conditions matérielles de survie dans les camps de réfugiés (pour beaucoup) étaient bien meilleures que celles actuelles dans leur propre pays
convaincre les déportés encore dans les camps de réfugiés de revenir dans de telles conditions risque d’être une mission très difficile
Nos propositions :
d’informer les autorités au plus haut niveau de la dérive de l’opération de retour de nos compatriotes et des risques que cela va engendrer pour l’unité et la réconciliation nationales
que l’Agence nationale d’accueil et de réinsertion des réfugiés prenne sérieusement en charge ces dix huit (18) familles revenues au pays et assure pleinement leur réinsertion en abordant tous les aspects sans détours : restitution des terres cultivables, accès à l’eau potable, réhabilitation ou création de classes et de poste de santé, appui pour le réaménagement ou la construction de logement à usage d’habitation, formation professionnelle et accès à l’emploi par des recrutements ou par le montage d’activités génératrices de revenus
Nouakchott le 10 février 2008.
La commission nationale de l’UFP chargée des déportés et du passif humanitaire

lundi 18 février 2008

la mairie qui louche


N’en déplaise aux oiseaux de mauvaise augure, les rapatriés sont bien pris en charge. Il ne se passe pas un jour sans qu’ils reçoivent la visite de bonnes volontés qui contribuent à les réconforter. Ceux qui étaient aux abonnés (très) absents le jour de leur retour feraient mieux de ……….

Aucune entreprise humaine n’est parfaite, mais il vaut mieux voir le verre à moitiè plein que le verre à moitié vide. Mais pour ceux qui louchent, ce n’est pas étonnant. A bon entendeur salut !

Le maire de Rosso qui ne fait que bourlinguer à l’extérieur a fait faire à quelqu’un petit documentaire pour montrer les tares et donner l’image pauvre de la mairie , ce qui , pense t il va amener les donateurs à aider cette pauvre mairie dans les domaines qu’il a montré : santé ( hôpital de Rosso), enseignement ( école délabrées et sans protection murale ) environnement ( côte fluviale envahie par le tifa ) …

Cependant le regard qui louche de la mairie a omis d’autres belles contrées où il y a les puits à eau limpide, les mosquées, les mahadras , les vaches, les dromadaires, les brebis … bref l’autre image de la Mauritanie qui a elle aussi des aspects attrayants qui plaisent aux donateurs. Rappelons que cette demi vision a été largement critiquée par le conseil municipal dans sa dernière session ordinaire.

D’autre part une mission du réseau des journalistes du Trarza (RJTCD) a constaté l’attachement de nos populations à leurs us et coutumes surtout celle relative à l’hospitalité.

Dans le cadre de « taakchiit », « ballal », « ndawtal » des bœufs et des vaches ont été offerts aux réfugiés, et les visites de courtoisie sont encore continues ; la dernière en date est celle de Ibrahima Moctar Sarr président de l’AJD/MR. Et contrairement aux affirmations du maire qui dit que les réfugiés sont laissés pour compte, l’administration, le HCR et l’ensemble des partenaires continuent à travailler d’arrache pied pour créer au plus vite des conditions de vie décentes pour ces mauritaniens qui sont revenus après 18 ans d’exil forcé. Les latrines en dur sont visibles à partir du goudron, c’est pourquoi on dit que le maire est en déphasage avec la réalité d’ici à cause de ses nombreux voyages. Raison pour laquelle une campagne et/ou un plaidoyer doivent être menés afin d’organiser des élections anticipées car sans dirigeant (maire absent), sans argent (la mairie n’a pas de liquidité selon le maire), sans carburant (le bon de la mairie n’est plus accepté par les stations) sans tout cela rien ne peut marcher et il n’y a rien de tout cela donc rien ne marche dans la mairie de Rosso.

Rosso: vols ciblés

Vols ciblés

Les vols se succèdent mais ne se ressemblent. Apres notre confrère de la tribune , dont le logement a été cambriolé le 23 janvier dernier ; c’est autour de Jiddou ould Hamoud , correspondant du calame de voir son bureau cambriolé dans la nuit 16 février. Si chez Djigo les voleurs ont pris des bijoux et son lecteur DVD, chez Jiddou ils n’ont pris que l’unité centrale de l’ordinateur. Certaines mauvaises langues disent que ce vol est commandité par certaines personnes qui chercheraient des documents pouvant leur porter préjudice.

A titre de rappel jiddou etatit victime d’un vol d’ordinateur portable il y a deux ans qui a dit que l »vols ne se repetent pas »

vendredi 15 février 2008

AJD/MR au chevet des refugiés( reportage photos)




Trarza FC: vers un retrait

Ne pouvant plus supporter sur fonds personnels les frais inhérents à la participation au championnat national de première division (se chiffrant actuellement à cinq millions d’UM) et sans réel soutien des cadres de la région, les dirigeants du Trarza FC envisagent de retirer leur club de la compétition. Le pari que s’étaient fixé ces jeunes dirigeants semble être perdu. À coup sûr, ce désengagement sonne le glas et fait revenir sur le devant de la scène l’absence de moyens financiers et matériels des clubs mauritaniens, devenus des cellules de crise permanente. La situation financière est, disent-ils, intenable. Lassés de soutenir à eux seuls ce club, le quatuor de dirigeants a décidé de jeter l’éponge. Une manière d’alerter l’opinion sportive. Réservoir traditionnel et creuset du football national, la région du Trarza est en train de perdre sa place. Aujourd’hui, le travail entrepris à la base est sur le point de voler en éclats du fait d’une absence totale des cadres et de volonté de sortir le club de ses difficultés financières. Il est vrai que le Trarza est habitué à ces coups d’éclat. Pendant quelques années, la SDPA Trarza FC, le Toro, le Terrouzi, le Trarza FC de l’époque avaient incarné à diverses périodes, les espoirs d’une jeunesse abandonnée à elle même par des dirigeants souvent peu scrupuleux, soucieux de se remplir les poches au détriment des joueurs qui ne cessaient de mouiller les maillots.
C’est à mi parcours - excepté la SDPA - que ces clubs se retiraient du championnat. Pourtant, depuis deux ans, grâce à la volonté de ses dirigeants pour la plupart des mécènes mordus du ballon rond, le Trarza FC était en train de redonner à la région son lustre d’antan. Malheureusement, leurs tentatives semblent être vouées à l’échec. Si rien n’est fait dans quelques jours, le club rejoindra toutes les autres formations du pays au cimetière du football national.

jeudi 14 février 2008

Rosso: les profs en colère

C’est à la Dren (Direction régionale de l’éducation nationale) de Rosso que les professeurs du lycée et des deux collèges de Rosso ont convergé mercredi 6 février à 10 heures pour un sit in à la demande du SIPES (Syndicat indépendant des professeurs du secondaire). Le directeur régional, M. Allal Ould Mohamed informé du débrayage est venu rencontrer les professeurs qui lui ont remis la circulaire du SIPES. Le débrayage du 6 février demandé parle SIPES est motivé par l’échec des négociations entre le syndicat et le ministère de tutelle. Un autre débrayage est prévu le 14 février de dix heures à midi. Le responsable local du syndicat M. Ousmane Wade, prenant la parole s’est adressé aux professeurs pour expliquer les raisons de la manifestation et annoncer une réunion prochaine pour redynamiser l’organisation. Notons que nombre de professeurs qui ont observé le débrayage du 6 février l’ont fait plus par solidarité que par conviction. ‘Le SIPES qui envoie une circulaire pour annoncer des débrayages aurait pu faire la même chose pour informer les membres de l’ouverture des négociations et demander leur avis sur les points à négocier’ nous a confié un professeur.

lundi 11 février 2008

Mairie de Rosso: Echec et mât

Mairie de Rosso : échec total
Onze mois après son élection à la mairie de Rosso, c’est la désillusion chez les habitants de Rosso. Un tonneau vide qui fait trop de bruit pour rien, voila la définition qui sied au nouveau maire de Rosso.
Les populations s’accrochent à l’espoir d’élections anticipées pour se débarrasser de Yérim Fassa qui passe plus de temps dans sa clinique que dans sa commune quand il n’est pas à l’étranger.

Le 10 février 2008 l’hôtel de ville de Rosso a réuni le conseil municipal en session ordinaire ; le wali du Trarza, le hakem de Rosso, le directeur régional de la sûreté ont assisté au conseil. Le wali a remercié à travers le conseil municipal les populations de Rosso pour l’accueil réservé aux rapatriés et a souligné que la mairie de Rosso est encore en deçà du niveau d’hygiène recommandé par la tutelle et se doit comme elle s’est engagée par la voix du maire à sécuriser les marchés afin d’éviter les incendies. Rappelons que le maire avait promis suite au dernier incendie du marché central de Rosso (il y a quelques mois) de placer des fontaines dans chaque marché. Encore une belle promesse dans le vent. Aujourd’hui selon le maire lui-même, ceux qui ont donné neuf véhicules à la mairie se plaignent notamment du manque d’entretien de ces véhicules et de la collecte des ordures ainsi que de l’état de la décharge. D’ailleurs une mission de supervision est attendue à Rosso le 19 mai prochain pour ces raisons.
Parlant des rapatriés le maire aux abonnés absents lors de leur mémorable retour s’est permis de dire qu’ils étaient négligés. Rappelons que lors du retour des rapatriés, M. Sidi Ould Messaoud maire adjoint qui a prononcé une allocution de bienvenue n’avait même pas trouvé l’écharpe du maire, car cet éternel pigeon voyageur qui se baladait entre Bologne et Milan, et n’a pas pu être joint car selon le SG de la commune la ligne de la mairie était suspendue. La commune trouve les moyens de payer les voyages du maire mais ne peut pas honorer la facture de Mauritel et ses employés candidats au départ volontaire battent le pavé pour recouvrer leurs droits.
Il a encore fait beaucoup de promesses pour les rapatriés mais ce n’est pas demain la veille pour les tenir. « J’ai visité les camps hier mais il n’y a pas d’eau,, ni de latrines, les bâches sont chaudes et des voleurs en ont déchiré quelques unes ; j’ai commandé des feuilles de zinc pour confectionner des latrines de fortune ; je vais installer des bassins d’eau… »
En fait à Rosso la seule chose visible c’est la réhabilitation du canal mais force est de reconnaître que ce projet était ficelé par Sow Mohamed Deïna, l’ancien maire.
Au niveau de la communication, le site de la mairie tristement connu pour ses nombreuses coquilles et la médiocrité de la plupart de ses articles, vient de publier un texte qui a fâché nombre de conseillers municipaux. Il s’agit de ‘Ndiourbel, capitale du Walo’.
L’ex maire Sow Deïna a soulevé le problème au cours du conseil en disant que c’était dangereux parce que nos voisins peuvent l’exploiter. ‘Se référera-t-il ajouté à l’historien Boubacar qui est sénégalais constitue une référence à l’adage qui dit ‘egtaa min charbou wa laghmou’.
Deïna a raconté que la seule relation entre le Brack du Walo et le fleuve était pour prouver à son peuple qu’il avait des pouvoirs occultes. Il quittait Nder à trente kilomètres du fleuve pour y plonger pour ressortir avec un poisson qu’un serviteur lui glissait… Un leurre pour tromper son peuple…
Le maire de Rosso qui est lui aussi un grand pigeon voyageur, un albatros quémandeur ramène il est vrai bien des choses à sa mairie ; mais c’est toujours en deçà du prix du dromadaire (‘B’ir’) Ces choses valent-elles cette reconnaissance signée par le web master du site de la mairie de Rosso. Telle est la question.

Réseau des journalistes du Trarza

vendredi 8 février 2008

l'état aux abonnés absents

Certaines pratiques que l'on croyait révolues ou du moins amoindries périclitent et ont encore des beaux jours devant eux. Le poids de la tribu pèse encore de tout son poids même dans les plus hautes sphères de l'état. Ainsi certains comportements font fi de toutes les lois et normes et défient même l'autorité de l'état.

Dans le courant du mois de septembre, le secrétaire général du ministère de l'économie et des finances fait un réaménagement restreint qui voit le trésorier régional de Rosso, Daha Mamadou Sy, muté à Kaédi et remplacé par Cheikh Mohamed Lemine Ould Ely précédemment comptable au centre national des ressources en eau(CNRE), alors que le trésorier régional de Kaédi, Mohamed Ould Djahloul hérite du poste de comptable au consulat de la Mauritanie a Las Palmas.

Cette note de service était datée du 05/09/07 et le 12/09/07 le trésorier régional de Rosso passe service à son successeur sous la supervision d'une mission du trésor et de la comptabilité publique. Et c'est là où les choses se gâtent car le trésorier de Kaédi pas content du poste qui lui est échu fait la sourde oreille et ne bouge pas créant ainsi une situation de blocage dont semble s'accommoder son ministère de tutelle.

A l'heure où les maîtres mots des pouvoirs publics sont la bonne gouvernance et l'état de droit ces comportements sont incompatibles avec ce credo. Quand pourrait on voir un état fort débarrassé de la glu des maux en "ISME

Des usagers se plaignent des postes de police au Trarza

Selon des usagers qui transitent régulièrement par les postes de «Diama», «Village», «Touguen», Jidrel Mohguen, «Baghdad» et «PK3» de Rosso) sur la route de Nouakchott, dont certains ont contacté l'ANI, les éléments de la police qui assurent les contrôles des véhicules et des passagers leur en font voir de toutes les couleurs en empochant des droits sur les nationaux et les étrangers, en monnaie locale et en devise, sans livrer des reçus ni papiers de quittance.Ces mêmes usagers ont déclaré à ANI qu'ils se sont rendus à Rosso pour en informer le directeur régional de la sûreté qui était en déplacement sur Nouakchott et se sont trouvés nez à nez avec des responsables de certains de ces postes qui attendent le retour de celui-ci pour lui verser les recettes réalisées au niveau de leurs postes de contrôle. De l'avis d'un spécialiste en la matière interrogé par ANI, bien que ce butin atteindrait 6 à 7 millions UM par mois -si on regroupe les recettes versées par les commissariats et les postes- les agents de la police n'en perçoivent que des miettes avec des forfaits mensuels de 3000UM pour l'adjudant, 2000UM pour le brigadier chef et 1500UM pour le brigadier et pour l'agent. Et de préciser : «Avec l'ancien directeur de la sûreté du Trarza, la recette du poste de Diama atteignait 1 million par mois, celle de «Village» 250.000UM, le poste de «PK 3» pas moins de 300.000UM, alors que Tounguen et Baghdad font chacun 180.000 UM et au plus bas de l'échelle Jidrel Mohguen avec 120.000UM. Ceci est valable également pour toutes les autres directions régionales, en particulier celles de Nouakchott, Nouadhibou, Zouérate et Néma.» Ce spécialiste ajoutera qu'il faudrait que le caractère légal de ce pactole soit défini pour toutes les directions régionales de la sûreté et les commissariats afin que l'image de l'Etat n'en pâtisse pas aux yeux du citoyen et de l'étranger, d'une part et d'autre part, qu'il soit distribué de façon équitable entre les éléments de la police au lieu de servir à enrichir les directeurs régionaux et les commissaires.

sommes nous des damnés?

De Taya et sa bande on avait cru en être débarrassé avec l'élection de SIDIOCA. Pour ceux qui y crurent dur fut la chute, car il ne fall...