vendredi 8 février 2008

Des usagers se plaignent des postes de police au Trarza

Selon des usagers qui transitent régulièrement par les postes de «Diama», «Village», «Touguen», Jidrel Mohguen, «Baghdad» et «PK3» de Rosso) sur la route de Nouakchott, dont certains ont contacté l'ANI, les éléments de la police qui assurent les contrôles des véhicules et des passagers leur en font voir de toutes les couleurs en empochant des droits sur les nationaux et les étrangers, en monnaie locale et en devise, sans livrer des reçus ni papiers de quittance.Ces mêmes usagers ont déclaré à ANI qu'ils se sont rendus à Rosso pour en informer le directeur régional de la sûreté qui était en déplacement sur Nouakchott et se sont trouvés nez à nez avec des responsables de certains de ces postes qui attendent le retour de celui-ci pour lui verser les recettes réalisées au niveau de leurs postes de contrôle. De l'avis d'un spécialiste en la matière interrogé par ANI, bien que ce butin atteindrait 6 à 7 millions UM par mois -si on regroupe les recettes versées par les commissariats et les postes- les agents de la police n'en perçoivent que des miettes avec des forfaits mensuels de 3000UM pour l'adjudant, 2000UM pour le brigadier chef et 1500UM pour le brigadier et pour l'agent. Et de préciser : «Avec l'ancien directeur de la sûreté du Trarza, la recette du poste de Diama atteignait 1 million par mois, celle de «Village» 250.000UM, le poste de «PK 3» pas moins de 300.000UM, alors que Tounguen et Baghdad font chacun 180.000 UM et au plus bas de l'échelle Jidrel Mohguen avec 120.000UM. Ceci est valable également pour toutes les autres directions régionales, en particulier celles de Nouakchott, Nouadhibou, Zouérate et Néma.» Ce spécialiste ajoutera qu'il faudrait que le caractère légal de ce pactole soit défini pour toutes les directions régionales de la sûreté et les commissariats afin que l'image de l'Etat n'en pâtisse pas aux yeux du citoyen et de l'étranger, d'une part et d'autre part, qu'il soit distribué de façon équitable entre les éléments de la police au lieu de servir à enrichir les directeurs régionaux et les commissaires.

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